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Commis par pow wow on dimanche 15 décembre 2013

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'autre jour, c'était mardi.



Je me promenais en voiture dans une sympathique bourgade du sud Loiret. En fait je me promenais pas, je me promène pas en bagnole, j'ai dit que je me promenais pour faire plus simple, pour résumer, pour pas faire tout un putain de paragraphe pour dire que je déambulais en voiture, donc j'ai dit que je me promenais en voiture mais non, en fait j'étais en voiture et j'allais je sais plus où, je me rappelle même plus si je suis arrivé où je voulais aller, tiens oui je me souviens plus du tout ni de la destination ni de mon arrivée, ah putain si ça se trouve je me promenais en voiture!

Sympathique bourgade, disais-je. Où j'ai habité pendant 13 ans je crois. De ma vingtième année à ma trentième année. Olivet, au bord du Loiret. J'ai habité au bord du Loiret, oui. Un bel endroit, une belle rivière, le Loiret, et de chaque côté il y avait un bord, voilà, sur le bord c'était moi.

Un bord du Loiret, vu d'un autre bord, le bord opposé en fait, et au milieu c'est tout rempli de flotte.

Une sympathique bourgade donc, avec ses commerçants typiques, un kébab, deux restaus chinois, de multiples boutiques de téléphones et de fringues bon marché, des banques et quatre bars, pour mettre du carburant. J'étais arrêté à un feu rouge, je rêvassais, tout était calme. Le feu passa au vert et ça faisait déjà trois millisecondes, et la voiture devant moi n'avait toujours pas démarré. Je me signalai gentiment avec mon sens inné de la psychologie en klaxonnant furieusement et en baissant ma vitre pour traiter mon prédécesseur d'enculé, lorsque ledit prédécesseur ne trouva rien d'autre à faire que de descendre de sa voiture pour s'approcher de nous. N'écoutant que mon courage, je laissai alors Dame pow wow sur place et m'enfuis la tête haute pour aller faire quelque course urgente. 

Au détour d'une rue, parce que quand tu tournes dans une rue adjacente il est de bon ton de dire "au détour", ça marche toujours avec les rues, t'as qu'à essayer tu verras, tu tournes dans une rue et tu dis "au détour d'une rue" et tu verras, ça marche. J'arrivai sur une petite place où se situe un parking, je t'explique: un parking c'est comme un garage à voitures où tu gares ta voiture, sauf que là c'est un parking, ça veut dire que tu peux parquer ta voiture, c'est pareil mais ça fait mieux de parler en anglais. Et là, sous le coup de l'émotion, je vis une camionnette professionnelle avec un logo et une inscription:

"Intégrateur de solutions verticales"

Whaaaa. Trop la classe. 

Qu'est-ce donc qu'un "intégrateur de solutions verticales" me demanderez-vous d'un air gourmand ? Eh oui , c'est là la question que je me suis posé, et mis à part le fait que j'en n'aie pratiquement rien à foutre sur les bords, la question mérite d'être posée. Sinon on va se faire chier, y a rien à la télé. Bon. Eh ben figurez-vous que j'en sais foutrement rien de ce qu'est un intégrateur de solutions verticales. Voilà, c'est dit. 

"-Chéri, viens vite, le chat est monté dans le cerisier et il n'arrive plus à descendre! 

-Putain quel con ce chat! Bon qu'est-ce qu'on va faire?

-Je sais pas, va chercher une échelle et monte le chercher!

-Un échelle dans le cerisier? Bouge pas, j'appelle l'intégrateur de solutions verticales, ça c'est un boulot pour lui!"

Variante:

"-J'ai acheté une cheminée en kit, elle est chouette hein!

-Ouais elle est top-moumoute, bon en même temps c'est une cheminée à la con hein. Et tu l'as pas posée encore ?

-Non, je sais pas comment faire pour le conduit, y a des normes à respecter, c'est le bordel.

-Tu sais pas faire le conduit? Appelle un intégrateur de solutions verticales, c'est son boulot, y va te faire ça pile aux normes!"

Putain mais y nous prennent vraiment pour des cons hein, intégrateur de solutions verticales ça veut dire on est des branquignols qui se la pètent et on va t'enfumer et tu vas payer une blinde des services qu'un bras cassé pourrait te facturer quatre fois moins, voilà ce que ça veut dire, putain j'ai failli latter la bagnole à coups de pompe. Demande à un gosse ce qu'il veut faire quand il sera grand, aucun ne répond "je veux être intégrateur de solutions verticales", nan ça c'est dans les rêves.

Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
"Je veux être pompier!"


Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
"Je veux être infirmière!"


Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
"-Je veux être plongeur!"


Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
 "-Je veux être fleuriste!"


Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
"-Je veux être justicier!"


Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
"-Je veux être agricultrice!"


Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
"-Je veux être hardeur et faire des éjaculations faciales!"


 Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
 "-Je veux être prostituée au bois de Boulogne!"


 Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
 "-Je veux être citrouille dans des catalogues de déguisement!"


Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
"-Je veux être intégrateur de solutions verticales!"


Ah putain, on s'est fait niquer, il y en a! Bande de petits escrocs! Bande de petits tordus!  Bande de petits trous du cul! 

FOUTEZ-MOI ÇA TOUT ÇA AU CATÉCHISME ET QUE ÇA SAUTE!
 

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Commis par pow wow on mercredi 4 décembre 2013

 
e l'ai vu arriver.


Comme ça, c'était rapide, j'ai même pas eu le temps de dire "ouf". D'ailleurs c'est complètement con, lorsqu'il nous arrive quelque chose, on n'a jamais l'idée de dire "ouf", c'est une légende urbaine. Les légendes urbaines participent de la désinformation à dessein, comme la légende urbaine qui disait je sais plus quoi mais ce n'était qu'une légende urbaine. Mais là non. Enfin si là oui. Enfin je sais plus, je ne vois pas le rapport avec le début. Ah merde, je suis bien attrapé, je suis déjà en train de perdre le fil, si c'est pas malheureux. Comme ça, c'était rapide, j'ai même pas eu le temps de dire "ouf". Ah oui d'accord ça y est, oui ça y est c'est bon, donc oui, je disais Comme ça, c'était rapide, j'ai même pas eu le temps de dire "ouf". Ah oui là c'est bien net dans mon esprit.

Je viens de sortir cinq minutes avec les chiens pour réfléchir à la suite de ce billet qui était mal parti, si il faut le dire, eh ben croyez-le ou non, j'ai dû mettre un slip et un pantalon pour sortir tellement il fait pas chaud, et même, à mi-chemin j'ai failli rebrousser chemin pour aller mettre des chaussettes et des chaussures. Je suis comme ça, un coup de folie et je suis capable de mettre des chaussures pour aller dehors. Bon tout va bien, ils ont fait pipi et caca, ça valait le coup de sortir je trouve, et on en a profité pour faire une bataille de boules de boue car il n'y a pas encore de neige et un bonhomme de boue aussi. Noël est ma saison préférée, avec l'hiver aussi, quand la boue étend son grand manteau marron. Et quand les chiens font caca dans la boue, ils ne gâchent pas le paysage, je ne sais pas ce que vous en pensez mais c'est tout de même appréciable pour un esthète comme moi. 

Je ne l'ai pas vu arriver. 

J'étais en voiture, j'allais chercher le pain, ou je revenais de chercher le pain, enfin il était question de pain, je le sais parce que j'ai pensé à la boulangère qui est si jolie. Souvent quand je vais chercher le pain, pour rester plus longtemps de manière subreptice avec la boulangère, quand elle me dit "qu'est-ce que je vous sers", je lui réponds "trente pains et vingt-quatre baguettes s'il vous plaît". J'ai ainsi le temps d'admirer ses avant-bras si sensuels et sa blouse si coquine. Ah si ça y est je me souviens, c'était au retour car j'avais la bouche pleine de pain, je ne pouvais pas parler et Dame pow wow disait quelque chose et je ne répondais pas car je faisais chom chom chom avec la bouche. Soudain, je l'ai vu arriver. Le temps s'est ralenti, je m'en souviens très bien, ça s'est mis à faire chooooomm chooooomm chooooomm au lieu de chom chom chom et le choc a été inévitable.

Un gravillon est venu taper sur le pare-brise.

Bon il n'a rien fait mais j'ai pu mesurer à cette occasion toute l'hostilité du monde minéral à notre égard. Le monde minéral est éminemment hostile envers notre espèce, par exemple quand tu lapides une femme ça lui fait pas que du bien, alors que si tu la lapidais avec de la mousse de forêt ça prendrait tout de suite un tour moins dramatique, presque ludique et joyeux même. Le monde végétal est notre ami, alors que le monde minéral est notre non-ami. Par exemple tout de suite je pense à une cathédrale, par exemple la cathédrale de n'importe où on s'en fout c'est pas le problème, eh ben en dehors du fait que ce soit une beauté architecturale quasiment inouïe, on ne pense pas qu'en regardant ces voûtes vachement hautes qui paraissent si statiques, si  figées et si neutres dans notre rapport au monde, eh ben non les amis désolé, chaque pierre, chaque moellon qui semble faire le mort met en vérité toute son énergie et toutes ses forces à essayer de nous tomber sur la gueule, à essayer de faire s'effondrer l'ensemble avec son amie de toujours la loi de la gravité. Quand ces deux-là sont ensemble, croyez-moi qu'elles s'entendent comme larrons en foire pour faire de funestes pitreries, ces deux-là sont à la vérité nos ennemies. Les pierres et la loi de la gravité, oui c'est du féminin c'est pour ça que j'ai mis un "e" à ennemies. Me prenez pas pour un con, je l'ai vu dès que je suis entré. 

Je n'ai aucune idée de ce qu'il faudrait faire, supprimer la loi de la gravité, peut-être, après tout les hommes politiques sont là pour faire les lois qu'on veut, nous le peuple. C'est pour cela que j'appelle à une grande mobilisation, une grande manifestation le 28 novembre à 14h30 sur la place de l'église à Tripailloux-la-Gadoue dans le 41 pour manifester contre la loi de la gravité. Équipez-vous de panneaux et banderoles, les slogans sont libres, par exemple "univers, ta loi on n'en veut pas" ou "univers, t'es foutu, les Tripailleux sont dans la rue".

Voilà, sinon j'avais une autre idée de billet, je me rappelle que ça commençait bien, je sais plus de quoi il était question mais c'était super-chouette. A la place des cailloux.

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Commis par pow wow on dimanche 24 novembre 2013

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Commis par pow wow on dimanche 10 novembre 2013

 
e sais, ça fait pas sérieux.


Ça commence même à faire running gag.

C'est que je sors encore de l'hôpital, certains lecteurs-trices d'ici peuvent en témoigner parce qu'on va finir par ne plus y croire. D'ailleurs ma famille et moi-même commençons à peiner à y croire, d'ailleurs, nonobstant et subséquemment. Si on peut dire. Allez mais oui, on peut le dire, soyons fous, nous sommes des grandes personnes mentalement déficientes pour certains d'entre nous mais grandes personnes quand même. 

On dirait pas, mais si.

Je suis un genre de Terminator indestructible. 

Ma fille m'a dit "quand je t'ai eu au téléphone aux urgences j'ai pensé à Belmondo." Putain de saloperie de gamins.

Y respectent rien.

Tu les élèves aux claques et au martinet et voilà comment on te remercie.

Alors j'explique. Mercredi dernier, fatigué de mon poignet cassé, je décide de m'allonger en début d'après-midi, j'étais pas bien, d'ailleurs je me demande si j'ai été bien un jour, non mais c'est un monde ça quand même. Un genre d'hallucination visuelle se fait alors connaître à ma personne, en qualité de genre de patate scintillante dans l'oeil droit, c'est un genre comme un autre, après tout qui sommes-nous pour juger des patates scintillantes, je vous le demande. Mais non je vous le demande pas, raccrochez votre téléphone. Je me dis tiens, je jurerais que cette patate scintillante n'était pas là il y a cinq minutes. De fait, je vérifie dans mon agenda où il n'est nulle part fait mention d'une patate scintillante au jour et à l'heure dits. Bizarre. Puis tout à coup, mon côté facial droit et surtout la mâchoire est tout engourdi, d'un engourdissement très engourdissant. Aïe. Je me lève alors et j'introduis une requête auprès de Dame pow wow pour solliciter son avis qui n'est guère précieux en général mais que j'écoute toujours par politesse, ou alors passe que j'ai rien d'autre à foutre, c'est selon. Là c'était selon. Elle me dit  il faut appeler le 15, je lui dis c'est où, elle me dit entre le 12 et le 18 mais j'ai pas vraiment eu le temps de noter où. 

Dans le camion des pinpons qui m'emmènent à l'hôpital, c'est tout le visage qui semble anesthésié, je suis un peu angoissé et je n'ai même pas le coeur à jouer avec le défibrillateur et les bouteilles d'oxygène visibles dans des casiers à côté de moi, je suis occupé à me tenir car c'est une fille qui conduit et je sais pas pourquoi, elle a l'air pressée. Il y a de ces dangers sur la route j'vous jure.

Alors je vais direct à la case rue de la Paix sans toucher 20 000 francs pour faire court, j'ai fait une crise d'épilepsie visuelle, séquelle d'un AVC ancien que j'ai dû faire à la suite de la dissection aortique et qui est passé inaperçu. Carrément. Bon un petit AVC mais un AVC quand même. Ah merde.

Je crois que je suis fait d'acier trempé, ou alors non, j'ai simplement de la chance. En fait je crois que j'ai BEAUCOUP de chance, je me demande même si quelqu'un ne veille pas sur moi. Au moins ça lui fait du boulot, s'il voulait tirer au flanc il a tiré le mauvais numéro le type. S'il y a un Pôle emploi des anges, lui n'est pas inscrit, ou alors il a fait des conneries et a été radié, c'est possible aussi. Comme punition tu vas t'occuper du cas pow wow. La scoumoune totale.

Après de l'angor spastique très sévère, une fibrillation auriculaire paroxystique, une dissection aortique, voilà l'AVC, et le type est toujours debout. Et pire, moralement j'ai carrément super la patate. qui scintille pas celle-là.

Voilà, à l'heure de tout de suite je suis super-bien, fatigué bien sûr mais je me sens vraiment bien, je sais pas pourquoi, en même temps je vais pas me plaindre hein. Si ça se trouve je suis déjà mort et je crois que j'écris sur un blog et je nage dans la félicité. Putain j'ai même pas pris un maillot de bain, papillon comme je suis.

A la prochaine patate scintillante, je prends des photos, sinon on va finir par me prendre pour un menteur.


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Commis par pow wow on lundi 4 novembre 2013

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Commis par pow wow on

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Commis par pow wow on lundi 28 octobre 2013

Eh oui les amis, le constat est dur.

Nous avons appris la nouvelle, et à dire vrai rien ne laissait présager un tel choc.

Jusqu'ici, nous tenions les femmes en haute estime, nous pensions bien naïvement que l'espèce du Jacky n'était représentée que chez l'homme et que la femme, dans son infinie chance, avait échappé à l'espèce de malédiction qui s'abattit il y a bien longtemps chez le jeune mâle citadin possédant une voiture, maladie qui consistait à transformer un véhicule normal en une sorte de truc indéfini (un ORNI) dont la décoration serait passée par les mains et la créativité sous acide de ceux qui fabriquent les manèges des forains, un truc psychédélique autant qu'improbable qui avait tout de même le mérite d'élargir notre conscience, nous faisant découvrir au détour d'une rue un engin roulant qui nous mettait dans un état d'hébétude prononcée mais nous faisant prendre conscience en même temps - et c'était tout le mérite du truc - qu'il existait d'autres mondes, d'autres dimensions, des mondes parallèles où vivaient d'autres gens, et notre vision du monde était bouleversée à jamais. Ou pour toujours. Enfin quelque chose qui évoquait l'infini dans un sens ou dans l'autre, on sait pas trop après on peut choisir dans une liste. Y en a qui sont plus toujours que jamais, comme y en a qui sont plus Bourgogne que Bordeaux. Moi je suis plus toujours que jamais parce que toujours ça rime avec Pompadour et jamais ça rime avec antillais, et je préfère les perruques poudrées que le boudin créole, va savoir pourquoi.

Putain je me suis cassé un poignet et j'écris avec des doigts en moins, c'est pas facile, vous faites chier merde.

Or oui donc, recentrons le débat. 

J'ai dit RECENTRONS, bordel.

Lààààà.

Voilàààà. Tu vois quand tu veux.

Or que découvris-je récemment, à l'occasion d'une sortie citadine bien malgré moi, alors qu'une personne attentionnée me baladait dans sa voiture pour aller dans un endroit qui vous regarde pas mais qui a un rapport avec mon poignet cassé si vous voulez tout savoir? Eh bien voilà, paf, au détour d'une rue je découvris qu'il existait un "bar à ongles" où sur la devanture était marqué "nail art", j'en fus tout bouleversé. Un bar à ongles...m'en demandez pas plus, je n' y suis pas allé. J'avais pas soif.

Les temps ont bien changé. De mon temps, tu rentrais dans un bistrot et tu gueulais "Jean Jean, tu nous sers une petite côte s'il te plaît" (ça marchait d'ailleurs aussi chez le boucher), maintenant tu rentres et  tu gueules "Jean Jean, tu nous mets une tournée de dissolvant s'il te plaît", foutue culture américaine.

De retour dans mon chez moi, dans un état de fébrilité extrême, je tapis (t'es qui pour me donner des leçons de conjugaison?) sur Google "nail art" et voici que je découvris encore une fois que nos amies les femmes étaient frappées du même mal étrange qui ronge le cerveau des jeunes hommes désoeuvrés du nord surtout, jugez plutôt la comparaison:























Je vois bien l'horreur qui vous saisit, l'on pourrait multiplier les exemples à l'infini. 

Horreur absolue car l'on se rend compte dès lors que si les garçons sont des Jacky en puissance, les filles sont des Jacky en puissance oui aussi là c'est pareil mais jusqu'au bout des ongles et là c'est plus grave.

Je suis tout retourné, d'ailleurs j'y retourne.

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Commis par pow wow on mardi 22 octobre 2013

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Commis par pow wow on mercredi 25 septembre 2013

Ayé.

300 000!


Les chiffres sont formels, ils viennent de tomber à l'instant, il y a eu 300 000 articles vus, lus et écoutés (en même temps) sur mon blog depuis trois ans et demi. Ma mère serait fière de son fils, et elle m'aurait fait une tarte aux pommes pour me récompenser si elle était là. Ou sinon elle m'aurait foutu une fessée si elle avait été en pétard passe que j'ai pas rangé ma chambre ce matin. Ma mère c'était ça, c'était soit des fessées soit des tartes.  

Et 300 000 ça fait penser à quoi? Eh oui, au tiers de 900 000 bien évidemment! C'est aussi 1/9 de 2 700 000 et c'est surtout 1/1000 de 300 millions! Déjà si on compte deux yeux par lecteur ça fait 600 000 vues, et je vous dis pas avec des hindous et leur troisième oeil ce serait le jackpot, 900 000 vues! Mais 300 000 c'est aussi le chiffre hautement symbolique de la vitesse de la lumière, soit 300 000 km/h. Bon tout le monde va me dire que c'est plutôt 300 000 km/s mais évidemment que non, j'ai vérifié sur ma voiture, c'est impossible de calculer en km/s. Il faut rester raisonnable et avec le temps on s'assagit et on voit les choses avec plus de recul. Sur la vitesse par exemple. Pendant des années j'étais un peu speed, et sur l'autoroute je me traînais à 200 km/h, mais j'ai changé, je me suis rendu compte que ça n'était pas bien, et que je mettais la vie des autres en danger. Je me suis repenti et pour prouver aux autres que je ne suis plus dangereux, maintenant sur l'autoroute je me colle sur la file de gauche et je me cale à 50 km/h. Les automobilistes me dépassent en me klaxonnant et en faisant des appels de phares pour m'encourager et me montrer leur reconnaissance. C'est tout bête mais ça fait du bien de se sentir devenu un adulte responsable.

Tout ça pour dire quoi? Ben pour dire que c'est bien 300 000 vues, c'est le résultat d'un travail collectif acharné. C'est bien mais c'est pas assez. On le voit aujourd'hui avec le bijoutier soutenu sur Facebook, vous pouvez acheter des services pour cliquer sur mon blog pour faire des vues à mort. Si l'objectif raisonnable de croissance de 30% n'est pas atteint rapidement avant la fin de l'année, je vais être dans l'obligation de licencier mes lecteurs et me tourner vers des lecteurs roumains qui lisent mon blog 15h par jour.  

On peut le déplorer, mais le lecteur de blog français n'est pas compétitif.

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Commis par pow wow on dimanche 15 septembre 2013

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Commis par pow wow on lundi 2 septembre 2013

Bon ayé, je me décide à mettre sur le côté droit du blog un bouton de dons.

Vous allez me dire mais qu'est-ce qu'il nous fait là l'animal? Non mais quel phénomène alors çui-là! Pourquoi t'est-ce qu'en est-elle donc la raison nonobstant?

Voilà, vous allez comprendre. 

Si votre langue usuelle se trouve être la même que la mienne, c'est-à-dire le français. Et que vous la pratiquez avec assiduité sur les bords.

Voilà un chouette bouton, vous en conviendrez avec moi:


Bon arrêtez de cliquer dessus putain, c'est juste une image.


Depuis la dissection, ben je galère pas mal, j'ai intégré la dynastie des Capet, et mon nouveau prénom est Andy pour l'administration. Alors certes c'est chouette, le prestige toussa, les soirées chez l'ambassadeur et ses pyramides de rochers praliné toussa, oui mais globalement, malgré l'étourdissement des fêtes qui se terminent au petit matin dans les palais royaux et sous les ors et les lambris de la MDPH locale, globalement disais-je, mon revenu a diminué de 65% environ, bon les deux tiers quoi, et puisque le marché du travail m'est devenu difficilement accessible pour raison de santé, ça coince sur les côtés, pour ne rien vous cacher, et le prix de la caisse de Dom Pérignon a teeeellement augmenté.

Alors voilà c'est tout, si vous aimez ce blog, si vous estimez que mon travail mérite quelque chose, eh ben je vous encourage à cliquer comme des malades sur le bouton idoine ci-contre, vous pouvez donner ce que vous voulez, dans la limite de 200 000 euros par mois et par personne. Bon disons que si vous êtes 500 à me faire un don de 5000 euros par mois, je vous cache pas qu'on sera ric-rac aux entournures mais ça passera quand même. 

Bon trêve de plaisantement, si vous voulez me soutenir, si vous voulez m'aider, si mon travail vous plaît, le cliquement c'est maintenant, vous donnez ce que vous voulez, à la fréquence que vous voulez. J'ajoute que vous n'avez pas besoin d'avoir un compte paypal pour faire un don, il vous suffit d'avoir une carte bancaire, un ordinateur et un compteur d'électricité, et des doigts, accessoirement. 

Merci. Ou pas. 

Dieu vous le rendra. Ou pas. 

Ce sera la surprise. 

Ou pas.

"-Bon Moumoune, j'ai rien oublié?

-Tu leur as dit qu'on prenait pas les vieilles grand-mères usagées?

-Rhaâââ putain j'ai oublié, LA BOULETTE!"


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Commis par pow wow on samedi 31 août 2013

 
  ichel Vincent les a vus.


Ces êtres étranges venus d'une autre galaxie qui ne se situe pas dans notre galaxie.

Il fait nuit, le jour est devenu noir, la noirceur des ténèbres a remplacé avec succès la clarté de la blancheur de la lumière du jour et Michel Vincent, en signe d'approbation, a allumé ses phares. Sa Plimoutte Sedan 1973 rose glisse sur l'asphalte noir de la route 49 en direction d'Ahwahnee, il est 29h45 du matin, tout est calme en ce premier mercredi jeudi lundi samedi mardi du mois de février octobre avril juin mai janvier septembre 1977 1974 1976 1975, je viens juste d'arrêter la date après moult hésitations, maintenant on est bons. Michel Vincent est terrassé par la fatigue, il cligne des yeux comme un clignotant cligne des phares, il baille si violemment que son maxillaire inférieur ne peut supporter le choc et manque de se rompre, il roule à vive allure, pressé qu'il est de rentrer chez lui pour prendre une douche chaude et se régaler ensuite d'un bol de 3 kilos de pop-corn nourrissant et de beurre de cacahuètes à la cuiller dans le pot comme chaque mardi soir; Michel Vincent aime ces moments de grâce où le beurre de cacahuètes et lui ne font plus qu'un. Michel Vincent est un esthète de 180 kilos. Michel Vincent est américain.

Las, si las, fatigué, si fatigué, Michel Vincent décide d'emprunter un raccourci si peu fréquenté qu'il est certain de n'y trouver aucun distributeur automatique de beurre de cacahuètes sur cette portion de route, il se résigne pourtant à devoir attendre d'être revenu chez lui pour s'adonner à son unique passion culinaire. La route qu'il emprunte n'est pas dans un bon état de circulation, les nids de poules y sont nombreux, comme en témoigne le panneau qu'il aperçoit dès le début du raccourci "This road where you are is not in good state of circulation, beware of many chicken's nests, this panel is to testify, believe it for the love of god". De fait, les roues de la Plimoutte s'enfoncent en de nombreux endroits dans le bitume, et Michel vincent est obligé de tenir le volant pour ne pas se retrouver dans le décor. Soudain, alors qu'il s'est arrêté pour reboucher avec un baril de goudron un nid de poules qui était si profond qu'on n'entendait pas un caillou atteindre le fond, Michel Vincent a le regard attiré par une lumière toute proche.  Une lumière tournante dira-t-il plus tard à son coach en art culinaire à base de beurre de cacahuètes, une lumière semblant avoir un effet gyroscopique.

Michel Vincent décide alors de laisser sa voiture qui est de toute façon tombée dans le nid de poule sans fond, et va voir à pieds de quoi il retourne, puis une fois retourné il se retourne encore une fois pour aller voir à pieds, Michel Vincent vient de faire un tour complet sur lui-même, c'est une ancienne technique des indiens Cherokee que son grand-père, un solide gaillard émigré du Minnesota, je sais on n'en a rien à foutre, lui a apprise dès son plus jeune âge. À cet instant, Michel Vincent ne regrette pas d'avoir plus ou moins fréquenté un grand-père de si bon conseil, un solide gaillard émigré du Minnesota, oui mais je fais ce que je veux. Pour s'approcher plus près sans être repéré, il enfile alors le costume de lapin en acrylique qui se trouvait dans la trousse de secours placée dans le coffre de sa voiture. Michel Vincent parvient à s'approcher à bonne distance de la lumière tournoyante, et ce qu'il découvre le fait frémir d'angoisse et le glace de stupeur. 

Un vaisseau est là, posé sur la route, de couleur blanche, et c'est de son sommet qu'émanent deux lumières orangées, juste au-dessus du poste de pilotage, croit deviner Michel Vincent. Mais sa surprise ne s'arrête pas là. Un être est resté dans le vaisseau, il est visible dans ce même poste de pilotage, et soudain Michel Vincent entend du bruit. À l'arrière du vaisseau, deux petits hommes verts s'agitent autour de curieux containers. Ils sont à quinze mètres de lui,  il est caché dans des fourrés à les observer, c'est là l'habitat naturel du lapin, pourrons-nous noter. Michel Vincent est alors témoin de la scène qui suit, comme il pourra en témoigner plus tard:

Deux êtres verts s'approchent de trois containers étranges posés sur le sol, chaque être semble en soulever un pour l'approcher près du vaisseau, il s'agit sûrement d'une matière hautement mystérieuse venue du fond du cosmos se dit Michel Vincent. Les containers approchés du vaisseau, une sorte de bras semble les soulever dans les airs comme par magie, puis ils sont happés par le vaisseau, et un fracas se fait entendre. Puis les mystérieux containers sont redescendus par le vaisseau, reposés à terre, les êtres verts montent sur le vaisseau qui s'en va. Michel Vincent n'en croit pas ses yeux, il est affolé et paniqué, il n'y a personne d'autre que lui qui soit témoin de cette scène pense-t-il, et il sait désormais qu'il va avoir du mal à convaincre d'autres gens de croire à son histoire si fabuleuse. Mais à peine est-il sorti de ses pensées et de son terrier qu'il voit le vaisseau qui s'en était allé à petite vitesse s'arrêter une vingtaine de mètres plus loin. Et le curieux ballet des petits hommes verts recommence, à l'identique. Deux êtres verts se sont extraits du vaisseau, ils s'approchent à nouveau de plusieurs mystérieux containers posés là, et leur activité reprend de la même manière. 

Pressé par la curiosité, et bien qu'un peu terrorisé, Michel Vincent décide d'en avoir le coeur net. Il décide alors de s'approcher de la scène qu'il regarde. Il marche jusque vers les deux êtres verts sortis du vaisseau, et ceux-ci, dès qu'ils voient Michel Vincent, semblent paniquer. Tout ceci démontre à Michel Vincent qu'il a bien assisté à une sombre cabale mystérieuse venue d'un autre monde. Les deux êtres verts sont décontenancés croit percevoir dans leur regard Michel Vincent, qui les apostrophe:

-Oh la, qui va là, qu'est-ce que vous faites? 

-Mais vous, qui êtes-vous et que voulez-vous? répond un des êtres venus d'une autre galaxie.

Les êtres étranges venus d'une autre dimension parlent parfaitement l'anglais-français, constate alors Michel Vincent.

-Mais je suis un terrien, je suis ici chez moi figurez-vous, et je vous vois depuis tout à l'heure ourdir un sombre complot qui vise à détruire la Terre, vils manants!

-Mais qu'est-ce qu'il dit ce con? Laissez-nous travailler tranquillement, on ramasse les poubelles et c'est déjà un job assez difficile pour pas en plus se faire emmerder par des connards! Et pourquoi vous êtes habillé en lapin espèce de con? Va cuver ailleurs sale ivrogne!

Michel Vincent ne va pas devoir convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé.

Non.

Il va devoir convaincre sa femme en rentrant que putain, promis, il a rien bu hier soir.

C'est pas gagné.

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Commis par pow wow on mardi 20 août 2013

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Commis par pow wow on vendredi 16 août 2013

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Commis par pow wow on vendredi 2 août 2013

 ous le savez tous maintenant, tonton pow wow s'attache depuis toujours à sonder les tréfonds de l'âme humaine pour vous, amis lecteurs. 


Vous pouvez continuer à nettoyer les carreaux et à récurer le poulailler, tonton pow wow s'occupe de tout.


Tonton pow wow s'enorgueillit de conquérir de haute lutte les contrées de la conscience jusqu'alors inexplorées, abordant les rivages inconnus de l'esprit dans sa frêle embarcation pilotée, après avoir affronté les mers les plus déchaînées, pour le seul avancement de la Science et la magistrale édification des masses. Alors certes, Tonton pow wow, en bon capitaine de navire, a parfois un fidèle second à ses côtés qui n'est autre que lui-même dédoublé puisqu'il arrive au capitaine de ces lieux de s'enfiler un chtit canon afin d'aider à la compréhension de cette quête éternelle sur la richesse de l'âme humaine, mais reconnaissant toutefois que les tréfonds de ladite âme humaine ont parfois un goût de bouchon. Ah merde. Ou alors ça vient de moi lorsque je suis légèrement torché et que je confonds l'âme humaine avec un verre de rouge mais cela serait bien étonnant que je me fourvoyasse à ce point, vous en conviendrez aisément, vous tous qui connaissez maintenant mon équilibre psychique parfaitement opérationnel et qui n'a jamais été pris en défaut même sur routes glissantes et même dans les tournants grâce à l'adhérence et à l'antipatinage monté en série. Tonton pow wow ne patine jamais, c'est la route qui s'arrête de défiler sous les pas de tonton pow wow. 

Oui, tonton pow wow se Chucknorrise à petit feu, tu l'auras constaté par toi-même ami lecteur. 

Nous allons donc, tout au long de cet été qui s'achève, aborder les grandes questions philosophiques qui taraudent l'humanité depuis la nuit des temps et pour lesquelles, jusqu'ici, aucun penseur de renom ou de province n'a pu apporter la moindre  réponse convaincante, soit parce qu'il était parti à La Baule ramasser des coquillages pour se faire un napperon de coquillages bien mérité, soit parce qu'il était chez le psy pour se délasser d'une année bien remplie, car l'été le penseur fait relâche aussi, il ne pense plus. Le penseur a le droit à trois semaines de congés payés comme tout un chacun, c'est dans les conventions collectives. Pour le penseur marxiste, c'est marqué dans les conventions collectivistes. Alors au lieu de penser, il dépense en s'achetant des petits tops pailletés dans les boutiques à la mode de Saint-Tropez, ou bien il compense en s'achetant un appareil qui fait grossir le pénis avec une pompe comme l'appareil qui prend la tension, presque on dirait. Car le penseur est un intellectuel qui ne dédaigne pas avoir une grosse bite à l'occasion, surtout pour l'été quand il est à la plage avec des gonzesses.  

Et ne dit-on pas dans les milieux populaires qu'une grosse bite impressionne le bourgeois? 

Ah non, peut-être pas finalement. Ah merde. Je me suis trompé de référence, bêtement, j'ai confondu le Dictionnaire de la philosophie avec une cassette de Rocco Siffredi, c'est tout con. C'est mal rangé dans mes rayonnages faut croire. Clara Morgane fricote avec Kant; Rocco Siffredi, Platon, Zola et Dostoïevski font un gang-bang avec Madame de La Fayette, je suis outré de ce que je découvre dans mes rayonnages, y a même Mickey qui fait des choses à Donald.

Tout a été dit en philosophie, à part rien probablement, si nous nous donnons la peine d'y réfléchir. Mais l'essentiel dans la philosophie, le moteur de la philosophie dirais-je, comme nous l'allons voir dès à présent, c'est les sucres lents bien sûr. Le philosophe de haut niveau, lorsqu'il philosophe dans des compétitions par exemple, se doit de fournir un effort régulier tout au long de l'épreuve, d'où la nécessité impérieuse de manger une assiette de nouilles dans le café dès le petit-déjeuner, c'est ce qui lui procurera les glucides nécessaires à la philosophie tout au long de l'épreuve, ah merde là j'ai fait une répétition tu vois, ah merde c'est pas beau, si j'étais courageux j'effacerais cette phrase, oui mais putain je suis pas courageux, donc ah oui ah bon mais tant pis. Certes le compétiteur en philosophie pourra, lorsqu'il doit fournir un court supplément de réflexion intense à un moment donné de la compétition, comme la montée d'un col philosophique par exemple, absorber des sucres rapides pour se donner un coup de fouet; sucres rapides que l'on achète dans les boutiques spécialisées pour philosophes, comme "Au bon sucre rapide", 35 rue Laurent Joffrin à Vichy. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres bien entendu, je ne suis pas en train de me lancer dans le conflit d'intérêts.

Précisons les choses pour éclaircir le propos et aider à la compréhension des plus jeunes. Voici une molécule de sucre tout ce qu'il y a de plus sucrée:



Que constate-t-on tout de suite, en premier lieu, et qui saute au yeux?

C'est que le chimiste responsable de cette image a voulu à l'évidence mettre le mot "CCCCCC" sur une case mot compte triple au mépris de toute règle, mais que c'est un méchant tricheur, car le mot "CCCCCC" n'existe pas. La rouerie des chimistes est sans limite. D'ailleurs on voit plus haut la réaction outrée de l'assistance médusée: "OOOOOH".

Bien.

Constatons en sus que la susdite molécule de sucre est constituée à parts égales d'atomes d'hydrogène H, d'oxygène O et de coriandre C (pour donner du goût). C'est là le schéma classique de la molécule de sucre, nous n'apprenons rien que nous ne savions déjà. J'espère pour vous sinon c'est la méga-honte.

Bien.

Modélisons à présent ladite molécule pour mieux la visualiser si par exemple on a un déficit dans le visualisage abstrait, ce qui arrive souvent chez les personnes atteintes d'une maladie orpheline, la glandospiruliniose, et dont la glande pituitaire est remplacée par un gland de chêne grignoté par un sanglier, on ne sait pourquoi, c'est une maladie orpheline putain j'ai dit, ça veut dire que tout le monde s'en branle. Moi en premier. Alors vous aussi, selon toute logique.


Que constate-t-on tout de suite, en premier lieu, et qui saute au yeux?

C'est que la molécule de sucre ressemble à s'y méprendre à un Rubik's cube qui aurait méchamment muté suite à un séjour dans les environs de Tchernobyl, par exemple à Pripiat. Ou à un sextoy qui reste à commercialiser et dont on essaie d'imaginer les effets, je vous vois bien venir bande de petits coquinous, toujours à traquer le détail salace dans mes messages pourtant de portée académique. 

Bien.

Récapitulons: La molécule de sucre absorbée produit une réaction dans le cerveau dont les atomes nous fournissent l'anagramme, C-H-O-C, elle produit donc un choc qui fait s'activer les neurones du philosophe, c'est là la fonction de la molécule de sucre, nous n'apprenons rien que nous ne savions déjà. J'espère pour vous sinon c'est la méga-honte.

Les trois atomes du sucre C-H-O-C ont naturellement donné son nom au chocolat, le produit issu de la fève du chocolayer, qui une fois séché, broyé et torréfié donnera le cacao en boîte qu'on boit le matin au petit-déjeuner pour se donner des forces avec des céréales pour réveiller la putain de feignasse de tigre qui est en nous avec les cheveux en pétard quand on n'est pas coiffés au saut du lit, je sais, ça m'est hélas arrivé aussi. 

Mais reprenons le fil de ce clair exposé dont les récents développements (y a pas plus tard que y a quelques lignes) vous donnent maintenant la très nette impression que l'on s'achemine vers quelque chose de parfaitement compréhensible.

La philosophie est donc une chose sérieuse comme on l'aura compris, et c'est ce que nous allons faire sur ce blog puisque c'est l'été, la période estivale étant propre à se cultiver, sinon on est en droit de regarder fort Boyard c'est vrai, mais les nains avec des trousseaux de clés qui courent partout dans un environnement totalement clos est un spectacle déroutant du point de vue de la psychanalyse, l'on peine parfois à comprendre ce que cela représente métaphoriquement dans une société d'économie libérale comme la nôtre. Les nains avec des trousseaux de clés sont-ils justement une clé de compréhension du monde moderne? Il est permis d'en douter, et si nous étions sur place il serait même permis de leur foutre un coup de pied au cul ou de les foutre à la baille car finalement le nain rapide qui court partout avec un trousseau de clés sans autre but que de montrer son pouce à la caméra prend beaucoup trop de place dans le paysage audiovisuel et est intrinsèquement profondément exaspérant. Heureusement qu'ils sont enfermés dans un fort inaccessible, ça les empêchera de se reproduire, on n'est pas méchants mais y a des limites aussi un peu sinon c'est l'anarchie.

Et quand l'anarchie, ça sent pas bon.

Bref.

Terminons maintenant pour dire que nous pouvons d'ores et déjà réfléchir tous ensemble, après avoir ingurgité une grande rasade de sucres lents, au contenu futur de ce blog qui se donne pour mission supérieure d'aborder les questions philosophiques les plus épineuses et même les plus taboues de notre siècle, et des autres siècles qui sont finis aussi - faisons un package global de tous les siècles pour tout regrouper et pas nous emmerder - et qui, si nous y répondons clairement en exposant nos théories les plus remarquables, donneront à ce blog un retentissement mondial voire universel, et pourraient sans doute, au-delà de l'intense satisfaction de servir de manière désintéressée l'intérêt général supérieur des humains, me permettre de me faire des couilles en or. Oui mais vous me direz avec cette candeur dans le regard qui vous caractérise, la philosophie est au bout du compte incompatible avec les couilles en or, finalement lorsqu'on y pense, philosophiquement avec des sucres lents, m'enfin. 

Que nenni, vous répondrai-je alors, et Voltaire vous en faites quoi? Le plus richissime des philosophes est aussi le plus connu et le plus pris en exemple, moi aussi j'ai droit à mes contradictions bordel de merde. Ce qui nous amène notamment aux grandes questions philosophiques que nous allons aborder vous et moi pour le bien de tous:

-Peut-on philosopher raisonnablement lorsqu'on est un intime du roi, pété de thunes et le ventre plein lorsque le peuple souffre? 

-Faut-il ajouter du sel dans la soupe primordiale ou celle-ci est-elle déjà assez salée pour les hypertendus? 

-L'art abstrait est-il au peintre ce que la femme battue est à l'alcoolique? 

-Faut-il sortir du nucléaire par les issues de secours ou par la sortie des artistes?

-Les nains avec des trousseaux de clés sont-ils VRAIMENT une composante essentielle de la société?

-L'eugénisme n'est-il pas FINALEMENT la vraie solution?

Réfléchissons mes amis, et élevons-nous vers des sommets mais dans ce cas prenons des gants et des anoraks et même des petits réchauds à gaz pour la tambouille le soir.

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Commis par pow wow on mardi 30 juillet 2013

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Le rejeton de la compressée de l'Alma et du système ECHELON anglais à lui tout seul, William, et sa greluche Kate, ont eu un morveux nous dit-on. Ça mange quoi un bébé princier d'après vous?

Tonton pow wow a (mal)mené l'enquête et est en mesure de vous livrer la réponse:


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Commis par pow wow on mardi 23 juillet 2013


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Commis par pow wow on mercredi 17 juillet 2013

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a y est, j'ai décidé de rompre.


Le silence.

Qui pèse sur ce blog.

"Il n'y a rien de plus pesant que le silence", me direz-vous avec tout le bon sens paysan qui vous caractérise, en épluchant des oignons avec vos mains calleuses au coin de la cheminée; ces mains qui ont tellement travaillé la terre nourricière, ces mains qui ont supporté de lourds fagots de bois lorsque le soleil déclinait sur l'horizon, annonçant la saison rude, ces mains qui ont aussi, souvent, dans la chaleur de la nuit, caressé l'être aimé. Comme un chat, un poney ou un putois des Landes. Ça arrive aussi, gardons-nous bien de juger.

"À part une enclume putain les amis merde", vous répondrai-je alors, avec cette bonhomie et ce souci de l'autre qui me caractérisent moi en tant que personne physique douée d'une conscience supérieure.

Je sais, il eût mieux valu que je rompisse ce lourd silence plus tôt, mais j'ai de bonnes excuses. J'ai été très occupé ces trois derniers mois. Par exemple la semaine dernière j'ai tondu.

Tu n'imagines pas, ami lecteur de passage, toi l'éternel itinérant de l'internet, le baladin du commentaire, le homeless de la homepage qui vient te réchauffer à l'ardent feu bienfaiteur de ce blog lorsque tes doigts, engourdis par le froid polaire d'une nuit d'été trop longue, cliquent sur ta souris désemparée à la recherche du bonheur; tu ne peux imaginer disais-je, toi qui vis loin des réalités comptables de la vie, combien j'étais perdu, pendant tout ce temps, dans des abîmes de perplexité et de réflexion. Pendant tout ce temps (X2). Je répète pour appuyer. Si je mets qu'une fois pendant tout ce temps, ça fait mi-temps un peu, ça fait le branquignol qu'a rien branlé, si je mets plusieurs fois ça fait plus que j'étais perdu à temps complet, je préfère, c'est plus le reflet de ma vraie nature, je suis pas le gars qui fait les choses à moitié, par exemple quand je fais une tarte je la fais entière. Par exemple aussi, si je veux boire à la bouteille et qu'il faut dévisser le bouchon en lui faisant faire quatre tours complets, je ne fais pas que deux tours en buvant quand même avec le bouchon branlant dessus qu'il faut alors enfiler complètement dans sa bouche sinon t'en mets partout parce que ça coule dans tous les sens.

Voilà, tu l'as compris au travers de ce clair exposé ami lecteur, je ne suis pas l'homme de l'inachevé, je suis l'homme de quatre tours complets sinon t'en mets partout.

J'ai décidé donc de rompre ce silence de façon spectaculaire, c'est-à-dire en parlant. J'aurais pu rompre le silence en ne disant rien tout en le faisant savoir, mais c'eût été moins parlant, silencieusement parlant s'entend. Un simple sourire, un signe de la main voire carrément un bras d'honneur n'auraient pas suffi, il faut bien se rendre à l'évidence, la communication ne se suffit pas de simples gestes, qui un signe de la main, qui une franche tape sur l'épaule, qui un bourre-pif dans le blase. Non mes amis, en vérité je vous le dis, il était important que je m'exprimasse sans plus tarder pour renouer les liens qui nous avaient unis, autrefois, aux heures somptueuses de ce blog, en une communion de pensée bienheureuse, laquelle s'étiolait depuis par votre faute, comme un bouquet de concombres s'étiolant dans un vase après avoir rempli la joyeuse maisonnée de ses puissantes fragrances concombrées. Au hasard. C'est la pleine saison du concombre. Relocalisons nos émotions. Ne jouons plus ce jeu pervers du mondialisme échevelé sans limite qui nous fait acheter des roses d'Argentine ou des tulipes du Mozambique, recentrons-nous sur le concombre de chez nous, mangeons concombre, pensons concombre, vivons concombre.

Je ne pouvais décemment vous laisser, à la belle saison des amours, pantelants de désir face à un écran ô combien vide, humant chaque matin après la rosée nettoyée vos flux RSS à la recherche de la phéromone d'humour libératrice comme au temps jadis, phéromone qui referait frissonner l'épiderme devenu terne, qui redonnerait de l'éclat à ces cheveux devenus gris trop tôt comme le poivre du Sichuan (1944), qui retendrait cette peau devenue flasque et ridée, séchée par le vent des steppes, burinée par le soleil du bassin parisien et moisie par l'humidité des arrières-salles de jeu des tripots clandestins de Macao; la saison est trop belle me dis-je dans mon for du dedans à moi dans un salvateur sursaut de conscience, la nature s'est donné rendez-vous dans une explosion de couleurs, d'odeurs, de sentiments et de parades qui, au terme d'une recherche de complémentarité et de perpétuation des espèces fort naturelles, donnera de nouvelles générations, la baleine et son baleineau, la cigogne et son cigogneau, la bigorne et son bigorneau, la prune et son pruneau, la poire et son poireau. Je ne pouvais vous laisser comme ça vous rabougrir comme une vieille chipolata au gras de porc décongelée, pendant que la nature s'accomplit, ou ssait, s'accomplissait ça va aussi, il m'en eût coûté ma place au paradis des zinzins, et de cela je ne voulais point, j'ai bossé dur du ciboulot, j'ai droit à ma place au paradis et en plus je suis armé jusqu'aux dents alors gaffe à vos fesses si y en a des qui veulent qui passent devant moi.

"Oui d'accord mais putain tout ça pour nous dire quoi?" t'entends-je dire au lointain, ami lecteur de passage, de ta petite voix grêle, que tu as comme l'intestin, somme toute. 

Mais rien, que dalle, ami lecteur de passage, comme d'habitude, hazuzuolle comme disent nos voisins les perfides albinos, ces pauvres hères dégénérés aux cheveux roux et aux dents longues, si longues que les soirs d'hiver on entend le cri des lames de parquet rayées avec force et brutalité par ces appendices émaillés qu'ils exhibent fièrement comme les défenses des grands animaux de la savane, tels le morse ou le cacatoès à dents longues. Ou comme le regretté tigre à dents de sabre, dont on se demande comment il pouvait bouffer vu que ce devait être bien difficile d'attraper des proies puisque lesdites dents étaient plus grandes que sa bouche ouverte, où l'on en conclût fort logiquement qu'il devait manger avec une paille. C'est comme les mamies de 100 ans qui ont un dentier tout neuf mais qui ne peuvent plus actionner la mâchoire, c'était un grand mystère de l'évolution resté longtemps inexpliqué, l'on s'est rendu compte en les observant dans leur milieu naturel, la maison de retraite, avec une caméra cachée dans la boîte à gâteaux, qu'elles se nourrissaient exclusivement de purée et de yaourts, mais elles finissent par mourir tout de même, et l'espèce des mamies de 100 ans s'éteindra dans l'indifférence générale comme celle des tigres à dents de sabre car elles sont malencontreusement passées à côté de l'évolution. Espérons que nous en tirerons de grandes leçons, ou au moins des Louis d'or cachés dans un sac plastique quand on débarrassera leur bordel, et par contre on foutra les napperons à la poubelle. Ou bien on les enverra aux bretons, car ils ont des napperons, vive les bretons.

C'est vrai, c'est mille fois vrai et je vous remercie de le souligner chez vous dans l'intimité du cercle familial, il faut le reconnaître avec force, il y avait longtemps que je n'avais pas mis les pieds sur ce blog. Mais il faut être honnête jusqu'au bout et dire aussi qu'à la vérité, je peux le jurer, je n'avais jamais mis les pieds sur ce blog, de toute ma vie, ni sur l'écran, ni sur le clavier, ni sur la souris, je ne suis pas un handicapé de l'UNICEF qui fait des blogs avec ses pieds, par contre je sais caresser un chien ou un chat avec les pieds, c'est vrai aussi. J'ai donc remis les mains sur ce blog, pour le plaisir des petits et des grands.

C'est surtout l'occasion, qui comme chacun sait fait le larron, de me pencher sur un mystère du bloggage que je n'avais pas résolu depuis au moins mes débuts dans cette discipline exigeante, à savoir d'intégrer un gif dans un message chez blogger. Je me suis demandé comment on faisait pendant toutes ces années. Mais faut dire que j'ai pas cherché une seule fois pendant toutes ces années non plus, ceci expliquant sans doute cela. Eh bien ma patience est récompensée aujourd'hui même. À force de chercher, à force de patience, à force de ténacité et ne me laissant jamais gagner par le doute ou le renoncement, en deux minutes j'ai trouvé sur Google comment on insère un gif dans un message.  Que ceci soit une magistrale leçon pour toi, jeune qui lit ce blog, une grande leçon de courage et de persévérance; n'abdique jamais, ne te décourage pas, et fais comme moi, ton modèle, va au bout de tes rêves, mets un gif dans ton blog. 

Mais le tout restait de savoir un gif de quoi que j'allais pouvoir foutre pour vous prouver que je ne suis pas un affabulateur précoce, et quelle plus belle occasion donc, nous était donnée, en période de Tour de France, de mort d'André Verchuren et de bal musette du 14 juillet pour mettre LE seul gif qui convienne en pareille occasion, LE seul gif approprié, un gif sur Yvette. Yvette Horner, la belle Yvette, la sensuelle Yvette, qui de son accordéon envoûte les soirées festives des français et nous régale de son air mutin depuis bientôt 155 ans, qui transcende tous les clivages de notre société avec la joie des airs joués sur son piano à bretelles, toutes classes et tous âges confondus, les hommes comme les transsexuels, les ouvriers comme les patrons, les gens habitant la sologne comme les cons, les enfants, les militaires, les pédophiles, les plâtriers, les rémouleurs de caravanes, tous, toutes, communiant dans la grandeur de la France par cette musique sacrée.  

Nous y voilà, aujourd'hui le 14 juillet 2013, le monde se souviendra à jamais de cette date qui marquera l'Histoire, le jour où j'ai réussi à foutre un putain de gif de merde sur mon blog. 

Profitez, savourez-le, je suis tellement heureux de vous faire ce génial cadeau.


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Commis par pow wow on dimanche 14 juillet 2013
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