Le truc qui me fait gamberger (que je vous essplique) c'est le cheminement des évènements. Ma mère meurt brutalement pour des raisons qui n'auraient jamais dû se passer, j'encaisse mal le choc, un mois plus tard j'atterris à l'hosto une première fois pour une fibrillation auriculaire paroxystique (cherchez vous-mêmes), je reste une semaine en soins intensifs puis je passe en cardio normale puis je sors. Je rentre chez moi, le soir-même, ma fille part à l'hôpital pour accoucher d'un beau garçon, on est heureux, une vie est partie, une vie arrive, c'est la vie. Un mois plus tard, je réchappe de la dissection sur le fil du rasoir. Statistiquement, et concrètement, j'aurais dû mourir aussi.
On n'oubliera jamais.
Une belle vidéo envoyée par Gemp, à regarder en plein écran:
Je t'aimais, ma môman.
Juste un petit billet car je suis emmerdé jusqu'aux dents avec mon pécé, en attendant j'accède à internet sur un petit eeePC mais c'est la taille schtroumpf niveau clavier, heureusement j'ai pu brancher un grand écran pour ne pas perdre cinq dixièmes à chaque oeil, oui bon bref, certains d'entre vous ont reçu LE livre, chouette, les avis sont bons sur la qualité, n'hésitez pas à les faire partager à vos collègues internautes dans les commentaires pour donner envie! Merci!
Ah oui, j'en profite pour dire que je ne pourrai pas ni proposer de vidéos pour l'instant ni regarder vos liens vidéos, parce que sur mon petit pc de secours j'ai 130 mégas d'espace disponible et je ne peux donc pas télécharger quoi que ce soit.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Allez hop, un petit coup de Joe Satriani, ça peut pas faire de mal:
J'ai des invitations à offrir à mes lecteurs.
Vous vous dites enfin, il nous offre quelque chose ce crevard de pow wow!
Il était temps, après presque un an et demi de blogage intensif, que l'on se rapproche vous et moi, afin de faire plus ample connaissance.
C'est normal après tout, boudiou.
J'ai eu pas mal de monde jusqu'ici, et devant le succès interplanétaire grandissant de ce blog, je me devais de décider quelque chose de concret et d'évènementiel pour formaliser ce succès, que je vous dois mes amis.
Comme je vous aime.
Si je pouvais, je vous ferais des bisous.
Surtout si parmi vous, y a des blondes d'un mètre quatre-vingts, mais passons.
Quoi de plus naturel donc, pour vous remercier, que de vous inviter pour une rencontre.
Oui mé j'avais pas assez de thunes pour organiser une réception dans un grand thôtel parisien comme le Crillon, c'est beau le Crillon, y a du marbre et des dorures toutes dorées partout chépassitavu, j'aimerais habiter au Crillon, et que même, le propriétaire du Crillon vienne me voir un jour et me dise "tiens pow wow, tu l'as bien mérité, je te donne mon Crillon à moi, installe-toi à demeure, tu es chez toi maintenant, tu pourras même traîner en chaussettes dans le grand hall, personne te dira rien, et même si des slips à toi traînent derrière une colonne en marbre, tu t'en fous t'es chez toi!". Oui mé personne me donne jamais rien à moi, et il va couler de l'eau sous les pontons avant qu'une âme charitable me donne son Crillon.
J'avais pas assez de thunes non plus pour faire une grande réception sur un yauchte tout blanc profilé comme un fer à repasser, amarré dans le port de Monaco. On aurait été bien. On se serait mis quasiment tous à poil et on se serait tripoté discrètement les uns les autres, mon rêve. On aurait largué les amarres pis on serait allé en pleine mer pour boire des cocktails avec des parapluies et du Champomy pour les enfants. Mais on tripote pas les enfants, je vous préviens, je serai intraitable sur ce point-là, pas touche. Après avoir devisé et rigolé de concert comme des malades au soleil, on se serait attablé à midi heure locale pour déguster des fruits de mer comme du surimi Herta par exemple, avec de la maillot de Super U. Comme ç'aurait été chouette. On aurait passé une belle journée.
Pas assez de thunes non plus pour vous inviter dans une galerie à un cocktail, où j'aurais pu en plus vous présenter quelques toiles de ma fabrication. Mais j'en n'ai pas assez pour faire une expo, et je ne pouvais pas non plus vous inviter à une réception au rayon peinture chez Casto, car même si y a tout ce qu'il faut là-bas, on se serait fait jarreter à coups de pompes dans le cul au bout d'un moment, c'est humain, le vendeur de chez Casto il est là pour vendre ses merdes, pas pour s'habiller en pingouin à gants blancs pour nous distribuer des petits fours, qu'on trouve au rayon électro-ménager chez Casto.
J'avais encore moins de thunes pour vous emmener pendant une semaine sur un paquebot de croisière (en plus, ceux que je dessine faut se méfier, c'est du léger, montez jamais dedans) sur le Nil pour aller contempler la révolution égyptienne par exemple, ou aux caraïbes pour aller planquer vos lingots, ou en Floride pour aller faire du shopping dans les boutiques de cocaïne. En plus j'ai le mal de mer, et j'aurais passé une semaine dans ma cabine à dégobiller dans des petits sacs, et à envoyer chier tout le monde en demandant qu'on me foute la paix, bordel quoi à la fin.
Non, je ne pouvais envisager toutes ces réjouissances sans aller braquer la Poste à côté de chez moi, et ils me connaissent à la Poste à côté de chez moi. Y a une caméra en plus. Et j'ai qu'une arbalète avec des flèches en mousse pour les enfants, à la maison.
J'ai dû faire plus simple, à mon grand regret.
Mais une invitation reste une invitation, foi de pow wow!
C'est pourquoi je vous invite ce samedi qui vient, vers midi, à découvrir Gmail.
Il sont gentils chez Gmail.
Ils m'ont envoyé cinquante invitations à offrir à des gens pour qu'ils découvrent leur messagerie à Gmail. Pour s'écrire si jamais on a des trucs à se dire. C'est pourquoi je vous invite chez Gmail. Pis si y a pas assez d'invitations, y a votre moteur de recherche, dans lequel vous tapez "gmail", et vous tomberez chez Gmail, sans avoir besoin d'invitation.
Je fais ce que je peux hein.
Je t'invite donc, ami lecteur, à m'envoyer un nimèle pour me demander une invitation pour m'envoyer des zimèles.
Pis si y en a qui sont pas contents, vous savez à quoi je vous invite?
Juste une chanson, c'est dimanche, et le dimanche c'est soit messe soit chanson:
C'est marrant.
Enfin, le débat c'est vite dit.
C'est surtout les anti qui voudraient bien débattre.
Parce que pour les pro, c'est plié, y-a-pas-plus-sûr que le nucléaire si on les écoute, le nucléaire c'est l'avenir.
Ils n'ont pas tort, cela dit.
Parce que l'avenir est devant nous, et qu'est-ce qui nous attend devant nous, eh ben la mort. Notre avenir, c'est la mort.
La vie, c'est le passé, toujours.
Quand on y réfléchit, la vie, notre vie, c'est ce qu'on a vécu, pas ce qu'on va vivre, regardé à un instant T. Non, un instant I. On ne sait pas jusqu'à quand on va vivre, fais pas le malin, ce n'est que pure hypothèse, une probabilité, rien que le fruit du hasard, une chimère, un espoir peut-être, mais rien de tangible. Alors que ce qu'on a vécu, c'était le réel, le matériel et le palpable. La vie ce n'est pas ce qu'on aura peut-être, c'est ce qu'on a eu. Les rires et les pleurs, ils sont du passé pour qu'on les ait vécus.
Il faut remettre de l'ordre dans les têtes nom didiou, à coups de trique au besoin faites-moi confiance, et renverser les notions communément admises dans notre système de pensée à la con.
Bon en fait faut tout chambouler, patatras.
Bon en fait faut tout bien secouer, pour faire réfléchir, pour qu'on se remette en question, pour des champions. Qu'on croit être.
L'avenir, ça a une valeur positive quand t'y penses (si tu penses), et le passé une valeur négative, dans l'inconscient (le bien nommé) collectif. L'avenir c'est rose et riant et top-moumoute et pavé de pavés pavants, et le passé c'est bof et beurk et caca. Or aucun processus n'est infini, il y a un début et une fin, et plus on avance plus on va vers le fin, je vous apprends rien j'espère, sinon allez vous inscrire aux Assedic, vous verrez qu'à un moment y a une fin. Oui mais alors mais dis-donc, pourquoi, lorsqu'on pense à l'avenir, imagine-t-on que c'est l'infini qui s'ouvre à nous, la perspective du mieux, de la paix et de l'accomplissement de la civilisation, collectivement, alors que chaque pas de plus nous amène à une fin inexorable et apocalyptique?
Parce qu'on est des cons.
On a pigé que dalle à que dalle.
C'est normal tu vas me dire, on sait même pas déjà comment le dentifrice sort avec des rayures. Bleues. Ou rouges. Ou les deux.
On devrait s'inquiéter de l'avenir et être rassurés du passé. Le passé c'est l'acquis, le futur l'inconnu. Or aujourd'hui, on le voit du point de vue technologique surtout, on renie notre héritage, le savoir des anciens, on veut gommer le passé, l'annihiler, carrément, et se jeter la tête la première dans le progrès hypothétique, sans même un bonnet de bain.
Décrétons dès à présent, aujourd'hui-même, sur ce blog de haute tenue qui fait la fierté de ma concierge, que nous renversons officiellement ce processus, que nous inscrivons dans le marbre des tablettes de nos écrans en plastique, et qu'en raison des pouvoirs qui nous sont conférés, l'avenir devient le passé.
Paf.
Et que nous nous tournons fièrement dès aujourd'hui pour regarder droit devant nous vers le passé.
Devons-nous sortir du nucléaire?
Non, car l'avenir est derrière nous, et de fait, tout danger est écarté.
Sans préjuger aucunement du fait qu'en plus, j'ai la conviction qu'Einstein s'est trompé, et qu'on découvrira un jour que le temps ne s'écoule pas du passé vers l'avenir, mais dans plusieurs directions en même temps, sans jamais se toucher, c'est bien foutu n'empêche.
J'ai fait de la physique en lisant Pif gadget, et je vous parlerai bientôt de ma théorie révolutionnaire qui dit que l'univers n'est courbe que dans les virages.
Mais oublions les théories d'Einstein pour l'heure, c'est déjà de l'avenir.
'est bizarre.
J'ai remarqué qu' en terme d'audience sur le blog, il y a des différences flagrantes entre les billets.
J'ai remarqué surtout que lorsqu' il y a un billet avec l'image d'une belle fille, il est beaucoup consulté.
Voilà, quoiqu'on en dise et quoiqu'on s'en défende avec véhémence, dès qu'il y a de la meuf à mater, on n'est plus très regardant sur rien. Je serais vous, j'aurais honte. Faites pas ceux qui comprennent pas hein.
Bien entendu, vous me connaissez et ce n'est pas mon genre de céder à cette facilité, pour faire de l'audience.
J'ai des valeurs plus classiques et plus morales que ça, c'est pourquoi je préfère vous montrer des photos de famille, ça me correspond plus, j'ai une vision et une philosophie de vie qui m'interdisent de tomber dans le vulgaire et le facile, je suis doué d'une conscience supérieure, bon j'ai été gâté par la nature faut dire, or donc il m'est impossible de faire comme les autres, et de tomber aussi bas pour la course à l'audience.
Je préfère, dans le strict respect des hauts préceptes chrétiens et moraux qu'on m'a inculqués à coup de trique, vous présenter les membres de ma famille, comme ma soeur par exemple, en gage de moralité. Vous avez le droit sacré de connaître ma famille, toute ma famille, et ma soeurette Georgette en est un des membres les plus éminents et distingués.
Là c'était un dimanche chez ma mémé, on faisait un tir au pigeon pour se passer le temps.
Je vous présenterai toute ma famille.
Accrochez-vous, je vous présenterai bientôt ma mémé.
Faudra aussi que je vous cause des requêtes sur les moteurs de recherche par lesquelles on arrive chez moi, vous verrez, c'est chelou parfois, et intéressant tout de même pour sonder l'âme humaine.
Voici un documentaire intéressant et éclairant sur le problème du droit d'auteur - la propriété intellectuelle - à l'heure d'internet et des échanges dématérialisés et mondialisés de la culture.
Où l'on comprend que sous couvert de défense de la culture et de ses auteurs, c'est en fait un tout autre processus qui est à l'oeuvre, à l'heure d' Hadopi, Loppsi et bientôt ACTA.
Copier c'est voler, ça détruit des emplois et empêche des gens de vivre de leurs créations, nous dit-on.
Avec internet, c'est en fait un nouveau monde et une révolution intellectuelle qui est née, et qui dit révolution intellectuelle dit révolution tout court, puisque la structuration des idées, de l'échange, de la diffusion et de la réception de ces idées est totalement nouvelle, et structure le monde d'une manière totalement nouvelle elle aussi.
Et qui va bien sûr à l'encontre de ceux qui n'ont pas envie de voir leur pouvoir leur échapper, ni que les choses changent dans leur vieux modèle de monde verrouillé, et encore moins de voir que le discours n'est plus vertical et descend des élites vers le peuple mais devient horizontal, vient de chacun et s'échange facilement, c'est l'émancipation intellectuelle des peuples. Émancipation intellectuelle qui ne peut que conduire à l'émancipation tout court, c'est inéluctable.
Ces nouvelles lois en vigueur et d'autres plus dures encore en préparation, outre qu'elles corrompent l'esprit des lois de la démocratie, la guerre du copyright qu'on nous prépare, c'est la guerre contre le citoyen, c'est la guerre contre la liberté.
Il faut dire qu'internet est une opportunité incroyable et inespérée de tuer les libertés. Rien n'a offert cette possibilité dans l'histoire de l'humanité jusqu'à présent, et la "propriété intellectuelle" - concept le plus immatériel et flou qui se puisse imaginer -est devenue une arme qui nous concerne tous au quotidien, ils l'ont bien compris et fourbissent leurs armes.
Le citoyen était un citoyen avant tout jusqu'ici, et il avait des droits prévus dans sa constitution et ses lois, censées le protéger. Un basculement de son statut protégé est en cours, avec l'aide de ces lois iniques. Le citoyen enfreint maintenant chaque jour les lois sur le copyright, vous et moi, pas seulement ceux qui téléchargent et partagent les films ou la musique comme on le pense, mais tous ceux qui regardent, simplement qui ne font que regarder, sur Youtube, partout ailleurs, à la télé même, un contenu piraté, dupliqué, copié, sans autorisation, même sans le savoir. Grâce à ACTA, vous serez (êtes) de fait coupables de recel de contrefaçon, au minimum.
Voici comment l'on peut faire passer de citoyenne à délinquante une population juste par le jeu de textes, puisque l'usage d'internet et de la contrefaçon est entré dans les moeurs sans même qu'on en ait eu conscience, et sans même que la notion de culpabilité, de fraude ou de vol ne nous effleure l'esprit, surtout chez les plus jeunes. C'est d'une perversité hors norme. Et comment faire basculer de délinquante à criminelle une même population entière? Toujours par le jeu des textes et des concepts, en estimant que ces faits sont gravissimes et en les considérant comme des crimes ou du terrorisme, en durcissant les lois et les peines. En faisant des lois d'exception la norme, qui touchent tout un chacun puisque dans les faits nous enfreignons tous ces lois. Aux USA, on entend déjà certaines voix considérer qu'on doit punir les pirates et la contrefaçon de la peine de mort.
Qui dit terrorisme et crimes dit lois d'exception, et qui dit lois d'exception dit restriction de libertés et répression féroce. Ce qui est bien avec les lois sur les crimes les plus graves et le terrorisme, c'est qu'on peut s'affranchir de tout pour s'occuper de vous. Finies les procédures, finies les heures où les flics ne peuvent pas rentrer chez vous, vous ne bénéficiez plus d'aucune protection, puisque vous êtes un criminel, un terroriste.
Le documentaire ne traite pas de cet aspect pessimiste de la finalité de ces lois, mais pour moi il me parait évident d'en imaginer la suite, surtout lorsqu'on regarde en arrière depuis dix ans, aux USA déjà mais chez nous aussi, en ne prenant que l'exemple des "terroristes" de Tarnac.
Oui, ils nous ont déjà déclaré la guerre, sans même qu'on le sache, ils utilisent des lois comme instruments de guerre auxquels on ne peut rien opposer, c'est la guerre idéale pour l'agresseur, celle qui place l'agressé sans moyen de défense aucun, c'est le combat le plus fourbe et le plus retors qu'on nous ait déclaré depuis longtemps.
Va pas falloir mollir les gazelles et filles, mais on a des avantages, dont celui du nombre n'est pas des moindres.
Ça suit son cours...
Non c'est juste comme ça, je souhaite livrer à la sagacité de ta réflexion neuronale cette photo prise par la sonde Mars Global Surveyor, voilà c'est tout. Pour rêver un peu. Si ça te dit.
on, vous avez bien lu.
Enfin oui, vous avez bien lu.
En tous les cas vous avez bien lu, votre récepteur visuel computique n'est pas déréglé et ses fonctions ne sont pas altérées, arrêtez de paniquer.
Point ne rêves-tu, ami internaute.
J'en ai reçu une preuve indirecte. Et flagrante.
Que les grands hommes et femmes, les stars, les vedettes, les pipeulle, ne disparaissent pas, ne meurent pas.
Ils/elles vivent incognito dans d'autres pays.
Ah oui mais alors vous allez me dire "oui mais dis-donc pow wow, qui te rend si hardi de troubler notre breuvage vas-y dis-le un peu pour voir si t'es cap?"
Ha ha ha, que fais-je nonchalamment et l'air détaché, l'air supérieur.
En guise de réponse, et sûr de mon bon droit.
C'est que samedi, en ouvrant une boîte mèle qui me sert quasiment pas, je découvre que j'ai reçu un e-mail de phishing.
Classique, mais pas complètement.
Classique parce que c'est du phishing.
Moins classique déjà parce que c'est signé...Louis XIV.
J'ai reçu un e-mail de Louis XIV.
Parfaitement.
Chuis trop balèze comme type.
Regardez la capture d'écran (cliquez dessus), je vous mens pas.
Malgré le fait qu'il se camoufle maladroitement sous le ridicule et ô combien stupide patronyme de Fabrice André, je reconnais évidemment tout de suite sa signature au Louis, je suis pas allé à l'école pour que dalle. T'es gentil Louis mais je suis pas un agneau tout frais moulé, tu vois.
Ding dong!
"-Bien le bonjour messieurs de la soldatesque gendarmée, je viens vous voir céans parce que je voudrais déposer une plainte sivouplé messieurs de la gendarmesque soldatée.
-Oui monsieur, de quoi s'agit-il?
-D'une plainte. D'un dépôt de plainte que je voudrais faire sivouplé messieurs les pandores bleutés.
-Oui d'accord, mais de quoi s'agit-il exactement?
-Je voudrais porter plainte. Faire une plainte. Déposer un récit oral plaintif. Allez sivouplé.
-Porter plainte pour quoi?
-Pour une tentative de vol ou d'escroquerie, j'ai été agressé.
-Ah bon, et vous savez qui est l'agresseur? Vous le connaissez?
-Ah bah ça oui pardi, ah bah tiens si j'le connais tu penses, même que vous le connaissez aussi, tout le monde le connaît!
-Ah bon mais de qui s'agit-il?
-C'est Louis XIV.
-Comment ça Louis XIV?
-J'ai été agressé par Louis XIV sur internet.
-Mmmmm...vous êtes suivi par un médecin monsieur?
-Non je vais très bien figurez-vous, c'est que j'ai reçu un e-mail de phishing, une tentative d'escroquerie si vous voulez, passe qu'on veut que je me connecte sur un faux site pour obtenir de vraies informations, bancaires notamment. Notez que c'est un faux site mais en même temps un vrai site, passe que sinon si c'était un faux site je tomberais sur une page blanche comme quand le chat débranche internet des fois ça arrive et y se prend une taule dans la foulée, mais je ne veux pas porter plainte contre mon chat évidemment, c'est une saloperie de chat mais pas un escroc, ah ça non. Signé Louis XIV. Le mail.
-Récapitulons, vous dites que vous avez reçu un phishing signé de Louis XIV?
-Ah bah voilà c'est exactement ça, ah bah vous faut pas vous espiquer longtemps vous alors!
-Oui mais c'est pas le vrai Louis XIV monsieur.
-Comment vous savez? Vous avez pas vu le mail!
-Tout le monde peut signer Louis XIV enfin, n'importe quel escroc!
-Non, pas avec sa vraie signature à Louis XIV! Et vous quand vous allez au supermarché, acheter des calamars et du Bonbel, vous payez par chèque, vous signez Louis XIV vous? Vous êtes un escroc vous aussi c'est ça? Ou des pâtes et du fromage aussi c'est possible aussi y a plein de combinaisons.
-Oui mais enfin ce n'est pas le vrai Louis XIV, il est mort le vrai Louis XIV!
-Ou de la viande et des cornichons aussi. Comment vous savez qu'il est mort, vous l'avez vu? Et Benne Ladenne, vous l'avez vu mort? Et Michaël Djaquessonne? Et Elvisse? Et Keurte Quobaigne? Et Djimme Morriçaunne? C'est un complot tout ça! A la réflexion vous avez raison, je vais porter plainte contre X pour complot international!
-Je ne peux pas recevoir votre plainte monsieur, elle n'est pas suffisamment étayée.
-Comment ça elle n'est pas suffisamment téteillée? Ça veut dire quoi ça téteillé? Et vous attendez quoi, qu'il y ait des morts pour intervenir, comme d'habitude?
-Écoutez monsieur, veuillez sortir d'ici sinon je vais être dans l'obligation de vous appréhender pour outrage.
-Mais je ne cherche pas à vous outrer, rassurez-vous. Et je me retire la tête haute monsieur de la gendarmesque soldatée, mais sachez que j'ai des droits et j'entends les faire respecter! Et veuillez me donner le cric de votre Kangoo bleu qui est garé devant je vous prie, je vais reprendre une roue qui m'appartient en tant que contribuable! Opopopopop on s'dépêche une-deux une-deuuuux!"
Oh la la, y z'ont pas d'humour les gendarmes.
De la bleutée maréchaussée .
n est à la moitié de l'année, il est temps de faire un bilan d'étape de cette année particulière.
Oui je sais, encore une poignée de jours avant qu'on soit réellement à mi-parcours, commence pas à m'agacer, j'ai quelques jours d'avance c'est pas la mort on va pas pinailler.
Et puis je suis un visionnaire, je vois les choses avant qu'elles n'arrivent, par exemple quand mon gros toutou me gave en faisant des bêtises, je sais d'avance que je vais lui botter le cul, et ça loupe pas, généralement.
Ça avait bien commencé pourtant, un peu fort même dans certains pays arabes, on aurait dû se douter que ça n'allait pas durer ah la la qu'est-ce qu'on est naïfs quand même, ça fait des dizaines d'années que les mauvaises nouvelles s'accumulent, on n'aurait pas dû comme ça croire que paf, ça y est, c'est fini, youpi youkaïdi, guème ovaire pour les méchants, ça se rosit à l'horizon, sonnez hautbois, résonnez machins.
Parfaitement, des machins qui font du bruit musical, je sais ce que j'dis.
Forguettite (là je continue sur le début de mon billet, non chte dis c'est tout).
Déjà à titre personnel, j'ai rarement eu autant d'emmerdes en si peu de temps, depuis le début de l'année donc, c'est toujours en cours notez bien on lâche pas l'affaire comme ça nous autres, et y a même d'autres trucs qui se profilent à l'horizon, dont je serai probablement forcé de vous parler, puisqu'à l'évidence il y a un moment où que je sera obligé de lâcher le blog quelques temps.
Vous aurez alors tout le temps de réviser.
Donc on récapitule pour les absents, on a eu, en six mois:
-Des débuts de révolution qui ont vite tourné en une sanglante répression.
-Une catastrophe nucléaire qu'on en avait bien besoin pour souffler un chouille faut avouer.
-Une situation financière mondiale qui est toujours au bord du gouffre.
-Kivoussavez qui s'est mis en tête de nous ruiner pour tuer son ancien meilleur ami, un sinistre clown échevelé à lunettes noires dénommé Mouammar Kadhafi.
-Une grave sécheresse qui est totalement en phase avec celle de nos porte-monnaies, c'est bien foutu notez.
-Des médias vendus qui aiment jouer à nous faire peur en faisant des sondages bidon donnant gagnante pour une élection prochaine la filleule d'un parrain de Pigalle.
-Des ministres suceurs de pieds, d'autres pédophiles.
-Des graines germées agressives et pas gentilles.
-Des steaks hachés pourris.
Faudrait mélanger tout ça pour varier les plaisirs, voire pour tenter d'améliorer la situation. Les trucs sont là, c'est juste que c'est pas arrivé dans le bon ordre et pis voilà, comme le tiercé, c'est jamais sur nous que ça tombe, la bonne combinaison.
-Entamer une sanglante répression envers les médias vendus.
-Un début de révolution dans nos porte-monnaies.
-Envoyer nos graines germées à Fukushima pour tuer les bactéries (bien que Fukushima viendra plus probablement à
nous et éradiquera méthodiquement et très efficacement toutes les bactéries européennes, dans un premier temps).
-Des ministres suceurs qui humidifient les pieds de leurs collaboratrices qui sont frappés d'une grave sécheresse.
-Kivoussavez ruiné, au bord du gouffre.
-Bombarder Kadhafi avec des steaks allemands pourris, pour qu'il attrape au moins la chiasse si on n'arrive pas à le tuer.
Je sais pas si vous avez remarqué.
On n'est encore qu'à la moitié de l'année.
Tiens bon camarade.