'autre jour, c'était mardi.
Je me promenais en voiture dans une sympathique bourgade du sud Loiret. En fait je me promenais pas, je me promène pas en bagnole, j'ai dit que je me promenais pour faire plus simple, pour résumer, pour pas faire tout un putain de paragraphe pour dire que je déambulais en voiture, donc j'ai dit que je me promenais en voiture mais non, en fait j'étais en voiture et j'allais je sais plus où, je me rappelle même plus si je suis arrivé où je voulais aller, tiens oui je me souviens plus du tout ni de la destination ni de mon arrivée, ah putain si ça se trouve je me promenais en voiture!
Au détour d'une rue, parce que quand tu tournes dans une rue adjacente il est de bon ton de dire "au détour", ça marche toujours avec les rues, t'as qu'à essayer tu verras, tu tournes dans une rue et tu dis "au détour d'une rue" et tu verras, ça marche. J'arrivai sur une petite place où se situe un parking, je t'explique: un parking c'est comme un garage à voitures où tu gares ta voiture, sauf que là c'est un parking, ça veut dire que tu peux parquer ta voiture, c'est pareil mais ça fait mieux de parler en anglais. Et là, sous le coup de l'émotion, je vis une camionnette professionnelle avec un logo et une inscription:
"Intégrateur de solutions verticales"
Whaaaa. Trop la classe.
Qu'est-ce donc qu'un "intégrateur de solutions verticales" me demanderez-vous d'un air gourmand ? Eh oui , c'est là la question que je me suis posé, et mis à part le fait que j'en n'aie pratiquement rien à foutre sur les bords, la question mérite d'être posée. Sinon on va se faire chier, y a rien à la télé. Bon. Eh ben figurez-vous que j'en sais foutrement rien de ce qu'est un intégrateur de solutions verticales. Voilà, c'est dit.
"-Chéri, viens vite, le chat est monté dans le cerisier et il n'arrive plus à descendre!
-Putain quel con ce chat! Bon qu'est-ce qu'on va faire?
-Je sais pas, va chercher une échelle et monte le chercher!
-Un échelle dans le cerisier? Bouge pas, j'appelle l'intégrateur de solutions verticales, ça c'est un boulot pour lui!"
Variante:
"-J'ai acheté une cheminée en kit, elle est chouette hein!
-Ouais elle est top-moumoute, bon en même temps c'est une cheminée à la con hein. Et tu l'as pas posée encore ?
-Non, je sais pas comment faire pour le conduit, y a des normes à respecter, c'est le bordel.
-Tu sais pas faire le conduit? Appelle un intégrateur de solutions verticales, c'est son boulot, y va te faire ça pile aux normes!"
Putain mais y nous prennent vraiment pour des cons hein, intégrateur de solutions verticales ça veut dire on est des branquignols qui se la pètent et on va t'enfumer et tu vas payer une blinde des services qu'un bras cassé pourrait te facturer quatre fois moins, voilà ce que ça veut dire, putain j'ai failli latter la bagnole à coups de pompe. Demande à un gosse ce qu'il veut faire quand il sera grand, aucun ne répond "je veux être intégrateur de solutions verticales", nan ça c'est dans les rêves.
Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand(e)?
Ça commence même à faire running gag.
Y respectent rien.
Tu les élèves aux claques et au martinet et voilà comment on te remercie.
300 000!
On peut le déplorer, mais le lecteur de blog français n'est pas compétitif.
Bon ayé, je me décide à mettre sur le côté droit du blog un bouton de dons.
Bon arrêtez de cliquer dessus putain, c'est juste une image.
"-Bon Moumoune, j'ai rien oublié?
-Tu leur as dit qu'on prenait pas les vieilles grand-mères usagées?
-Rhaâââ putain j'ai oublié, LA BOULETTE!"
Ces êtres étranges venus d'une autre galaxie qui ne se situe pas dans notre galaxie.
Las, si las, fatigué, si fatigué, Michel Vincent décide d'emprunter un raccourci si peu fréquenté qu'il est certain de n'y trouver aucun distributeur automatique de beurre de cacahuètes sur cette portion de route, il se résigne pourtant à devoir attendre d'être revenu chez lui pour s'adonner à son unique passion culinaire. La route qu'il emprunte n'est pas dans un bon état de circulation, les nids de poules y sont nombreux, comme en témoigne le panneau qu'il aperçoit dès le début du raccourci "This road where you are is not in good state of circulation, beware of many chicken's nests, this panel is to testify, believe it for the love of god". De fait, les roues de la Plimoutte s'enfoncent en de nombreux endroits dans le bitume, et Michel vincent est obligé de tenir le volant pour ne pas se retrouver dans le décor. Soudain, alors qu'il s'est arrêté pour reboucher avec un baril de goudron un nid de poules qui était si profond qu'on n'entendait pas un caillou atteindre le fond, Michel Vincent a le regard attiré par une lumière toute proche. Une lumière tournante dira-t-il plus tard à son coach en art culinaire à base de beurre de cacahuètes, une lumière semblant avoir un effet gyroscopique.
Michel Vincent décide alors de laisser sa voiture qui est de toute façon tombée dans le nid de poule sans fond, et va voir à pieds de quoi il retourne, puis une fois retourné il se retourne encore une fois pour aller voir à pieds, Michel Vincent vient de faire un tour complet sur lui-même, c'est une ancienne technique des indiens Cherokee que son grand-père, un solide gaillard émigré du Minnesota, je sais on n'en a rien à foutre, lui a apprise dès son plus jeune âge. À cet instant, Michel Vincent ne regrette pas d'avoir plus ou moins fréquenté un grand-père de si bon conseil, un solide gaillard émigré du Minnesota, oui mais je fais ce que je veux. Pour s'approcher plus près sans être repéré, il enfile alors le costume de lapin en acrylique qui se trouvait dans la trousse de secours placée dans le coffre de sa voiture. Michel Vincent parvient à s'approcher à bonne distance de la lumière tournoyante, et ce qu'il découvre le fait frémir d'angoisse et le glace de stupeur.
Un vaisseau est là, posé sur la route, de couleur blanche, et c'est de son sommet qu'émanent deux lumières orangées, juste au-dessus du poste de pilotage, croit deviner Michel Vincent. Mais sa surprise ne s'arrête pas là. Un être est resté dans le vaisseau, il est visible dans ce même poste de pilotage, et soudain Michel Vincent entend du bruit. À l'arrière du vaisseau, deux petits hommes verts s'agitent autour de curieux containers. Ils sont à quinze mètres de lui, il est caché dans des fourrés à les observer, c'est là l'habitat naturel du lapin, pourrons-nous noter. Michel Vincent est alors témoin de la scène qui suit, comme il pourra en témoigner plus tard:
Deux êtres verts s'approchent de trois containers étranges posés sur le sol, chaque être semble en soulever un pour l'approcher près du vaisseau, il s'agit sûrement d'une matière hautement mystérieuse venue du fond du cosmos se dit Michel Vincent. Les containers approchés du vaisseau, une sorte de bras semble les soulever dans les airs comme par magie, puis ils sont happés par le vaisseau, et un fracas se fait entendre. Puis les mystérieux containers sont redescendus par le vaisseau, reposés à terre, les êtres verts montent sur le vaisseau qui s'en va. Michel Vincent n'en croit pas ses yeux, il est affolé et paniqué, il n'y a personne d'autre que lui qui soit témoin de cette scène pense-t-il, et il sait désormais qu'il va avoir du mal à convaincre d'autres gens de croire à son histoire si fabuleuse. Mais à peine est-il sorti de ses pensées et de son terrier qu'il voit le vaisseau qui s'en était allé à petite vitesse s'arrêter une vingtaine de mètres plus loin. Et le curieux ballet des petits hommes verts recommence, à l'identique. Deux êtres verts se sont extraits du vaisseau, ils s'approchent à nouveau de plusieurs mystérieux containers posés là, et leur activité reprend de la même manière.
Pressé par la curiosité, et bien qu'un peu terrorisé, Michel Vincent décide d'en avoir le coeur net. Il décide alors de s'approcher de la scène qu'il regarde. Il marche jusque vers les deux êtres verts sortis du vaisseau, et ceux-ci, dès qu'ils voient Michel Vincent, semblent paniquer. Tout ceci démontre à Michel Vincent qu'il a bien assisté à une sombre cabale mystérieuse venue d'un autre monde. Les deux êtres verts sont décontenancés croit percevoir dans leur regard Michel Vincent, qui les apostrophe:
-Oh la, qui va là, qu'est-ce que vous faites?
-Mais vous, qui êtes-vous et que voulez-vous? répond un des êtres venus d'une autre galaxie.
Les êtres étranges venus d'une autre dimension parlent parfaitement l'anglais-français, constate alors Michel Vincent.
-Mais je suis un terrien, je suis ici chez moi figurez-vous, et je vous vois depuis tout à l'heure ourdir un sombre complot qui vise à détruire la Terre, vils manants!
-Mais qu'est-ce qu'il dit ce con? Laissez-nous travailler tranquillement, on ramasse les poubelles et c'est déjà un job assez difficile pour pas en plus se faire emmerder par des connards! Et pourquoi vous êtes habillé en lapin espèce de con? Va cuver ailleurs sale ivrogne!
Michel Vincent ne va pas devoir convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé.
Non.
Il va devoir convaincre sa femme en rentrant que putain, promis, il a rien bu hier soir.
C'est pas gagné.

Vous pouvez continuer à nettoyer les carreaux et à récurer le poulailler, tonton pow wow s'occupe de tout.
Oui, tonton pow wow se Chucknorrise à petit feu, tu l'auras constaté par toi-même ami lecteur.
Et ne dit-on pas dans les milieux populaires qu'une grosse bite impressionne le bourgeois?
Ah non, peut-être pas finalement. Ah merde. Je me suis trompé de référence, bêtement, j'ai confondu le Dictionnaire de la philosophie avec une cassette de Rocco Siffredi, c'est tout con. C'est mal rangé dans mes rayonnages faut croire. Clara Morgane fricote avec Kant; Rocco Siffredi, Platon, Zola et Dostoïevski font un gang-bang avec Madame de La Fayette, je suis outré de ce que je découvre dans mes rayonnages, y a même Mickey qui fait des choses à Donald.
Tout a été dit en philosophie, à part rien probablement, si nous nous donnons la peine d'y réfléchir. Mais l'essentiel dans la philosophie, le moteur de la philosophie dirais-je, comme nous l'allons voir dès à présent, c'est les sucres lents bien sûr. Le philosophe de haut niveau, lorsqu'il philosophe dans des compétitions par exemple, se doit de fournir un effort régulier tout au long de l'épreuve, d'où la nécessité impérieuse de manger une assiette de nouilles dans le café dès le petit-déjeuner, c'est ce qui lui procurera les glucides nécessaires à la philosophie tout au long de l'épreuve, ah merde là j'ai fait une répétition tu vois, ah merde c'est pas beau, si j'étais courageux j'effacerais cette phrase, oui mais putain je suis pas courageux, donc ah oui ah bon mais tant pis. Certes le compétiteur en philosophie pourra, lorsqu'il doit fournir un court supplément de réflexion intense à un moment donné de la compétition, comme la montée d'un col philosophique par exemple, absorber des sucres rapides pour se donner un coup de fouet; sucres rapides que l'on achète dans les boutiques spécialisées pour philosophes, comme "Au bon sucre rapide", 35 rue Laurent Joffrin à Vichy. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres bien entendu, je ne suis pas en train de me lancer dans le conflit d'intérêts.
Précisons les choses pour éclaircir le propos et aider à la compréhension des plus jeunes. Voici une molécule de sucre tout ce qu'il y a de plus sucrée:
Que constate-t-on tout de suite, en premier lieu, et qui saute au yeux?
Et quand l'anarchie, ça sent pas bon.
Bref.
Terminons maintenant pour dire que nous pouvons d'ores et déjà réfléchir tous ensemble, après avoir ingurgité une grande rasade de sucres lents, au contenu futur de ce blog qui se donne pour mission supérieure d'aborder les questions philosophiques les plus épineuses et même les plus taboues de notre siècle, et des autres siècles qui sont finis aussi - faisons un package global de tous les siècles pour tout regrouper et pas nous emmerder - et qui, si nous y répondons clairement en exposant nos théories les plus remarquables, donneront à ce blog un retentissement mondial voire universel, et pourraient sans doute, au-delà de l'intense satisfaction de servir de manière désintéressée l'intérêt général supérieur des humains, me permettre de me faire des couilles en or. Oui mais vous me direz avec cette candeur dans le regard qui vous caractérise, la philosophie est au bout du compte incompatible avec les couilles en or, finalement lorsqu'on y pense, philosophiquement avec des sucres lents, m'enfin.
Que nenni, vous répondrai-je alors, et Voltaire vous en faites quoi? Le plus richissime des philosophes est aussi le plus connu et le plus pris en exemple, moi aussi j'ai droit à mes contradictions bordel de merde. Ce qui nous amène notamment aux grandes questions philosophiques que nous allons aborder vous et moi pour le bien de tous:
-Peut-on philosopher raisonnablement lorsqu'on est un intime du roi, pété de thunes et le ventre plein lorsque le peuple souffre?
-Faut-il ajouter du sel dans la soupe primordiale ou celle-ci est-elle déjà assez salée pour les hypertendus?
-L'art abstrait est-il au peintre ce que la femme battue est à l'alcoolique?
-Faut-il sortir du nucléaire par les issues de secours ou par la sortie des artistes?
-Les nains avec des trousseaux de clés sont-ils VRAIMENT une composante essentielle de la société?
-L'eugénisme n'est-il pas FINALEMENT la vraie solution?
Réfléchissons mes amis, et élevons-nous vers des sommets mais dans ce cas prenons des gants et des anoraks et même des petits réchauds à gaz pour la tambouille le soir.

Le silence.
Qui pèse sur ce blog.
"Il n'y a rien de plus pesant que le silence", me direz-vous avec tout le bon sens paysan qui vous caractérise, en épluchant des oignons avec vos mains calleuses au coin de la cheminée; ces mains qui ont tellement travaillé la terre nourricière, ces mains qui ont supporté de lourds fagots de bois lorsque le soleil déclinait sur l'horizon, annonçant la saison rude, ces mains qui ont aussi, souvent, dans la chaleur de la nuit, caressé l'être aimé. Comme un chat, un poney ou un putois des Landes. Ça arrive aussi, gardons-nous bien de juger.
"À part une enclume putain les amis merde", vous répondrai-je alors, avec cette bonhomie et ce souci de l'autre qui me caractérisent moi en tant que personne physique douée d'une conscience supérieure.
Je ne pouvais décemment vous laisser, à la belle saison des amours, pantelants de désir face à un écran ô combien vide, humant chaque matin après la rosée nettoyée vos flux RSS à la recherche de la phéromone d'humour libératrice comme au temps jadis, phéromone qui referait frissonner l'épiderme devenu terne, qui redonnerait de l'éclat à ces cheveux devenus gris trop tôt comme le poivre du Sichuan (1944), qui retendrait cette peau devenue flasque et ridée, séchée par le vent des steppes, burinée par le soleil du bassin parisien et moisie par l'humidité des arrières-salles de jeu des tripots clandestins de Macao; la saison est trop belle me dis-je dans mon for du dedans à moi dans un salvateur sursaut de conscience, la nature s'est donné rendez-vous dans une explosion de couleurs, d'odeurs, de sentiments et de parades qui, au terme d'une recherche de complémentarité et de perpétuation des espèces fort naturelles, donnera de nouvelles générations, la baleine et son baleineau, la cigogne et son cigogneau, la bigorne et son bigorneau, la prune et son pruneau, la poire et son poireau. Je ne pouvais vous laisser comme ça vous rabougrir comme une vieille chipolata au gras de porc décongelée, pendant que la nature s'accomplit, ou ssait, s'accomplissait ça va aussi, il m'en eût coûté ma place au paradis des zinzins, et de cela je ne voulais point, j'ai bossé dur du ciboulot, j'ai droit à ma place au paradis et en plus je suis armé jusqu'aux dents alors gaffe à vos fesses si y en a des qui veulent qui passent devant moi.
"Oui d'accord mais putain tout ça pour nous dire quoi?" t'entends-je dire au lointain, ami lecteur de passage, de ta petite voix grêle, que tu as comme l'intestin, somme toute.
Mais rien, que dalle, ami lecteur de passage, comme d'habitude, hazuzuolle comme disent nos voisins les perfides albinos, ces pauvres hères dégénérés aux cheveux roux et aux dents longues, si longues que les soirs d'hiver on entend le cri des lames de parquet rayées avec force et brutalité par ces appendices émaillés qu'ils exhibent fièrement comme les défenses des grands animaux de la savane, tels le morse ou le cacatoès à dents longues. Ou comme le regretté tigre à dents de sabre, dont on se demande comment il pouvait bouffer vu que ce devait être bien difficile d'attraper des proies puisque lesdites dents étaient plus grandes que sa bouche ouverte, où l'on en conclût fort logiquement qu'il devait manger avec une paille. C'est comme les mamies de 100 ans qui ont un dentier tout neuf mais qui ne peuvent plus actionner la mâchoire, c'était un grand mystère de l'évolution resté longtemps inexpliqué, l'on s'est rendu compte en les observant dans leur milieu naturel, la maison de retraite, avec une caméra cachée dans la boîte à gâteaux, qu'elles se nourrissaient exclusivement de purée et de yaourts, mais elles finissent par mourir tout de même, et l'espèce des mamies de 100 ans s'éteindra dans l'indifférence générale comme celle des tigres à dents de sabre car elles sont malencontreusement passées à côté de l'évolution. Espérons que nous en tirerons de grandes leçons, ou au moins des Louis d'or cachés dans un sac plastique quand on débarrassera leur bordel, et par contre on foutra les napperons à la poubelle. Ou bien on les enverra aux bretons, car ils ont des napperons, vive les bretons.
C'est vrai, c'est mille fois vrai et je vous remercie de le souligner chez vous dans l'intimité du cercle familial, il faut le reconnaître avec force, il y avait longtemps que je n'avais pas mis les pieds sur ce blog. Mais il faut être honnête jusqu'au bout et dire aussi qu'à la vérité, je peux le jurer, je n'avais jamais mis les pieds sur ce blog, de toute ma vie, ni sur l'écran, ni sur le clavier, ni sur la souris, je ne suis pas un handicapé de l'UNICEF qui fait des blogs avec ses pieds, par contre je sais caresser un chien ou un chat avec les pieds, c'est vrai aussi. J'ai donc remis les mains sur ce blog, pour le plaisir des petits et des grands.
C'est surtout l'occasion, qui comme chacun sait fait le larron, de me pencher sur un mystère du bloggage que je n'avais pas résolu depuis au moins mes débuts dans cette discipline exigeante, à savoir d'intégrer un gif dans un message chez blogger. Je me suis demandé comment on faisait pendant toutes ces années. Mais faut dire que j'ai pas cherché une seule fois pendant toutes ces années non plus, ceci expliquant sans doute cela. Eh bien ma patience est récompensée aujourd'hui même. À force de chercher, à force de patience, à force de ténacité et ne me laissant jamais gagner par le doute ou le renoncement, en deux minutes j'ai trouvé sur Google comment on insère un gif dans un message. Que ceci soit une magistrale leçon pour toi, jeune qui lit ce blog, une grande leçon de courage et de persévérance; n'abdique jamais, ne te décourage pas, et fais comme moi, ton modèle, va au bout de tes rêves, mets un gif dans ton blog.
Mais le tout restait de savoir un gif de quoi que j'allais pouvoir foutre pour vous prouver que je ne suis pas un affabulateur précoce, et quelle plus belle occasion donc, nous était donnée, en période de Tour de France, de mort d'André Verchuren et de bal musette du 14 juillet pour mettre LE seul gif qui convienne en pareille occasion, LE seul gif approprié, un gif sur Yvette. Yvette Horner, la belle Yvette, la sensuelle Yvette, qui de son accordéon envoûte les soirées festives des français et nous régale de son air mutin depuis bientôt 155 ans, qui transcende tous les clivages de notre société avec la joie des airs joués sur son piano à bretelles, toutes classes et tous âges confondus, les hommes comme les transsexuels, les ouvriers comme les patrons, les gens habitant la sologne comme les cons, les enfants, les militaires, les pédophiles, les plâtriers, les rémouleurs de caravanes, tous, toutes, communiant dans la grandeur de la France par cette musique sacrée.
Nous y voilà, aujourd'hui le 14 juillet 2013, le monde se souviendra à jamais de cette date qui marquera l'Histoire, le jour où j'ai réussi à foutre un putain de gif de merde sur mon blog.
Profitez, savourez-le, je suis tellement heureux de vous faire ce génial cadeau.
Pour que le sentiment du "tous pourris" qui profite aux extrêmes ne gangrène pas les esprits faibles qui rôdent périodiquement aux abords de ce blog, et dans un souci de transparence propre à restaurer la confiance qui nous unit, j'ai décidé, dans un sursaut républicain, et pour créer un choc de confiance, de publier de manière exhaustive l'intégralité de mon patrimoine afin de couper court aux éventuelles allégations de ces salauds d'enflures de Mediapart.
Année de naissance: 1965
Fonctions: Blogueur intermittent, et sorteur de poubelles le lundi soir.
Profession du conjoint: Mendiante chronique dans les stations de métro.
Régime matrimonial: Vie maritale.
1. Bâtis et non-bâtis
-Caravane environ 10m2, située à côté du Centre d'Enfouissement Technique de Mézières (41), acquisition en 1981, valeur estimée à 218,26 euros.
-Poulailler environ 6m2, situé en Haute-Loire (35), acheté en 1993, valeur estimée à 105,96 euros.
-Niche à chiens environ 1m2, située dans le Gard (63), achetée en 1995, valeur estimée à 46,52 euros.
2. Valeurs cotées en bourse
-EADS- BNP Paribas: 3,73 euros
3. Assurances vie
-Livret Mutamort: 6,58 euros
4. Comptes bancaires courants et comptes d'épargne, autres comptes
-Compte bancaire courant La banque postale: 45,62 euros
-Caisse d'épargne, livret A: 11,55 euros
-Crédit Cofinoga: - 8630, 65 euros
-Crédit Sofinco: - 13685,45 euros
-Crédit Médiatis: - 7869,63 euros
-Crédit Finaref: - 18523,64 euros
-Crédit Cofidis: - 21569,32 euros
-Crédit Cetelem: - 14545, 55 euros
-Crédit Disponis: - 6857,80 euros
- Crédit 123Crédit: - 19675,65 euros
-Crédit Complicio: - 11546,69 euros
-Crédit Crédifacile.fr: - 46352,55 euros
5. Véhicules
-Fiat Panda 1984 (486500 km): valeur estimée à 65,51 euros
-Mobylette Motobécane 1971 (1 354865 km): valeur estimée 8,32 euros
6. Oeuvres d'art
-1 calendrier des postes dit "Les chatons au panier", acheté en 1988: valeur estimée à 1,32 euros
7. Autres valeurs
-1 dent plaquée or 18 carats, achetée en 2004: valeur estimée à 54,77 euros
-1 paire de lunettes Afflelou, achetée en 1992, valeur estimée à 12,54 euros
-1 tube aorto-aortique en Dacron, acheté en 2011, valeur 26,48 euros
Cette déclaration est exhaustive et rédigée sur mon honneur. Le choc de confiance c'est maintenant.