Moi qui ne prend rien au sérieux, l'instant de la mort d'un type que j'admirais, il ne me semble pas que ça prête à rire...
J'avais 12 ans quand il est mort, je me souviens encore du petit transistor japonais qui crachait cette sinistre nouvelle sur la table de la salle à manger...
Et puis il y a "Le coeur gros" d'Hugues Aufray, surtout la cinquième strophe (pardon sgd, je ne veux pas te voler ta spécialité)
Quand revient le vent de l'automne, Je pense à tout ce temps perdu. Je n'ai fait de mal à personne. Je n'ai pas fait de bien non plus Et j'ai le cœur gros.
Pauvre chien perdu dans la ville, Y a des abris pour toi, mon vieux. On a la conscience tranquille Et quand on regarde tes yeux, On a le cœur gros.
Après des mois de mauvais coups, De filets pleins de goémons, Quand le marin compte ses sous, Sur la table de la maison, Il a le cœur gros.
Toi qui n'es pas mort à Madrid, Tant de copains sont restés. Quand tu regardes tes mains vides Et devant ton fusil rouillé, Tu as le cœur gros.
Quand tu l'as vu porté en terre, Son cheval noir marchant devant, Tu as soudain compris, mon frère, Qu'il étaient plus qu'un président. T'as eu le cœur gros.
Assis au bord de la rivière, Mes rêves suivent leur chemin, Mais quand je pense qu'il y a sur terre Deux enfants sur trois qui ont faim, Moi, j'ai le cœur gros.
Adieu fillette, adieu ma mie, Adieu petite, le temps court. Les cigognes sont reparties. Elles reviendront sur'ment un jour. N'aie plus le cœur gros.
Pas bien cette image. Fail !
Moi qui ne prend rien au sérieux, l'instant de la mort d'un type que j'admirais, il ne me semble pas que ça prête à rire...
J'avais 12 ans quand il est mort, je me souviens encore du petit transistor japonais qui crachait cette sinistre nouvelle sur la table de la salle à manger...
Et puis il y a "Le coeur gros" d'Hugues Aufray, surtout la cinquième strophe (pardon sgd, je ne veux pas te voler ta spécialité)
Quand revient le vent de l'automne,
Je pense à tout ce temps perdu.
Je n'ai fait de mal à personne.
Je n'ai pas fait de bien non plus
Et j'ai le cœur gros.
Pauvre chien perdu dans la ville,
Y a des abris pour toi, mon vieux.
On a la conscience tranquille
Et quand on regarde tes yeux,
On a le cœur gros.
Après des mois de mauvais coups,
De filets pleins de goémons,
Quand le marin compte ses sous,
Sur la table de la maison,
Il a le cœur gros.
Toi qui n'es pas mort à Madrid,
Tant de copains sont restés.
Quand tu regardes tes mains vides
Et devant ton fusil rouillé,
Tu as le cœur gros.
Quand tu l'as vu porté en terre,
Son cheval noir marchant devant,
Tu as soudain compris, mon frère,
Qu'il étaient plus qu'un président.
T'as eu le cœur gros.
Assis au bord de la rivière,
Mes rêves suivent leur chemin,
Mais quand je pense qu'il y a sur terre
Deux enfants sur trois qui ont faim,
Moi, j'ai le cœur gros.
Adieu fillette, adieu ma mie,
Adieu petite, le temps court.
Les cigognes sont reparties.
Elles reviendront sur'ment un jour.
N'aie plus le cœur gros.
PG