Avez-vous remarqué la difficulté qui est la nôtre à se faire comprendre?
Déjà en présence d'une personne, visuellement de visu avec les yeux par devers nous, c'est pas facile.
Alors quand on ne connaît pas les gens, avec lesquels on ne fait que converser à travers une machine sur un réseau anonyme, on n'y prête pas assez attention, mais ça relève carrément de l'exploit, d'y être bien compris.
Vous comprenez?
Bon vous allez me dire que c'est de la petite conversation sans importance, et vous aurez raison. Eh ben non, à partir d'aujourd'hui vous n'avez plus raison, je reprends les choses en main, ça suffit le laisser-aller sur ce blog, ça pour venir pas coiffé les mains dans les poches y a du monde, pour se curer le nez quand on lit des billets, voire s'auto-tirlipoter les parties génitales lorsque la folle envie de vous apprendre des choses de la vie me poussent à publier en ce lieu de la photo licencieuse à gogo, non mais quel toupet, me faire ça à moi, qui prend ma mission éducative au sérieux, ah non là ça me fait de la peine je vous le dis franchement, ah non j'aurais pas cru ça de vous, j'avais placé toute ma confiance en vous, ah non oui mais bon.
Mais non mais non pas du tout figurez-vous (je reprends le fil), une petite conversation sans importance plus une autre plus une autre ça fait un océan de conversation, et c'est tout le lien d'une société qui se redessine. Les idées circulent, les idées foisonnent, l'imaginaire collectif et la pensée collective se structurent différemment, nom de dieu puisque j'vous l'dis. Au final, in fine comme on dit quand on est des gens à la mode, la pensée du monde change. Et si la pensée du monde change, le monde change aussi. Ah pas vite peut-être, mais si en fait, sur une, deux ou trois générations la différence sera visible vous verrez. Enfin non vous ne verrez rien du tout, on sera morts. Enfin j'espère. Que la différence sera patente (de camping) bien sûr, pas qu'on sera tous morts. Enfin si. Qu'on sera morts aussi. Je me vois pas me faire chier jusqu'à cent cinquante ans, à faire caca sous moi. Ah si remarquez, rien que pour emmerder les jeunes après tout. Bande de petits cons. Voilà, ça aussi c'est de la pensée qui structure la société.
Oui enfin, in fine je vous rappelle (on est des gens à la mode, on y croit, on est smart, on surfe sur le web, on se botoxe entre amis le week-end à Deauville, on mange des gambas à la plancha parce qu'on est smart, c'est super-bon remarque), je voulais dire qu'au travers de toutes ces conversations on le sent bien, tout est exacerbé. Enfin je trouve, dites-moi si je déconne ou bien si vous pensez que non ou bien si vous pensez que vous n'en n'avez rien à foutre, c'est du domaine du possible aussi. Je trouve que les passions, les rancoeurs, la susceptibilitance, les émotions sont exacerbées.
Non mais allez-y dites-moi aussi parce que vous êtes là à lire et vous dites rien putain aussi là par exemple putain je sens que l'exacerbation est en train de me monter par les trous de nez nom de dieu, vous voyez ce que je disais hein eh ben c'est vrai bordel de merde, voilà, ah ben bravo voilà, ça y est, je suis en train de me mettre en colère, oui mais vous le faites exprès aussi, moi je vous explique que tout le monde est sur les dents et qu'il faut se calmer et chercher la zénitude en nous putain de saloperie de bordel à cul et alors vous vous faites exactement l'inverse et vous allez voir, ça va encore me retomber sur la gueule!
RAS LE CUL, C'EST BIEN LA PEINE DE SE DONNER DU MAL CHTE JURE, POUR FAIRE COMPRENDRE QU'IL FAUT APAISER SES EMOTIONS!
BACHI-BOUZOUKS, TIENS!
ICONOCLASTES!
MOULES A GAUFRES!
.
Fourni par Blogger.
0 réactions disproportionnées